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Camus, Albert
Estimate
2,000 - 3,000 EUR
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Description
- Camus, Albert
- L'Homme révolté. [Paris], NRF, 1951.
- paper
In-12 (176 x 112 mm). Cartonnage d'après la maquette de Mario Prassinos.
Edition originale.
Tirage à 1550 exemplaires sur Alfama, celui-ci un des 50 hors commerce, n° 1801.
Envoi autographe signé à René Char, sur le faux-titre : "à René Char, ce livre que je lui ai donné une fois pour toutes, avec ma fraternelle amitié une fois pour toutes. Albert Camus."
Albert Camus avait offert le premier état dactylographié de L’Homme révolté à Char. Ce dernier lui exprima son admiration en juillet 51 : ”Après avoir lu et relu L’Homme révolté j’ai cherché qui et quelle oeuvre de cet ordre – le plus essentiel- avait pouvoir d’approcher de vous et d’elle en ce temps ? Personne et aucune oeuvre…. Vous avez gagné la bataille principale, celle que les guerriers ne gagnent jamais... comme c’est magnifique de s’enfoncer dans la vérité”.
La revue LesTemps modernes, dirigée par J.P. Sartre, attaqua violemment l’ouvrage sous la plume de Jeanson, ce qui fit écrire à Char en août 52 à Camus : “Sartre est désormais dans l’Histoire comme Marat dans sa baignoire”.
Edition originale.
Tirage à 1550 exemplaires sur Alfama, celui-ci un des 50 hors commerce, n° 1801.
Envoi autographe signé à René Char, sur le faux-titre : "à René Char, ce livre que je lui ai donné une fois pour toutes, avec ma fraternelle amitié une fois pour toutes. Albert Camus."
Albert Camus avait offert le premier état dactylographié de L’Homme révolté à Char. Ce dernier lui exprima son admiration en juillet 51 : ”Après avoir lu et relu L’Homme révolté j’ai cherché qui et quelle oeuvre de cet ordre – le plus essentiel- avait pouvoir d’approcher de vous et d’elle en ce temps ? Personne et aucune oeuvre…. Vous avez gagné la bataille principale, celle que les guerriers ne gagnent jamais... comme c’est magnifique de s’enfoncer dans la vérité”.
La revue LesTemps modernes, dirigée par J.P. Sartre, attaqua violemment l’ouvrage sous la plume de Jeanson, ce qui fit écrire à Char en août 52 à Camus : “Sartre est désormais dans l’Histoire comme Marat dans sa baignoire”.