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Proust, Marcel
Estimate
7,000 - 10,000 EUR
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Description
- Proust, Marcel
- Lettre autographe signée à Reynaldo Hahn. 10h1/4. [1895 ?].
- PAPER
3 p. in-8 (173 x 120 mm), à l'encre noire, signées "Ton Marcel".
Lettre inédite écrite à l'apogée de la passion.
"Mon cher petit Maître. Je t'écris de mon lit où je d? [sic] encore. Tu es bien gentil et je t'aime infiniment. A ce soir et peut être avant. Travaille bien. Je suis ton enfant fatigué. Marcel". Puis, il critique le chant lourd du chanteur Maurice Bagès qui "traîne sa nooote et une déclamation désagréable [...]. Quelqu'un qui a fait des progrès étonnants dans une autre chose c'est mon maître. Son petit Sévigné de ce matin vaut un million de fois les lettres du mois de Juillet dernier. Ton Marcel".
Proust rencontre Reynaldo au début de l'été 1894 chez Madeleine Lemaire, au château de Réveillon. Commence alors leur liaison. En 1895, ils visitent ensemble la Bretagne. En mars 1896, alors qu'il commence Jean Santeuil, Proust lui écrit : "Je veux que vous y soyez tout le temps mais comme un dieu déguisé, qu'aucun mortel ne reconnaît".
Lettre inédite écrite à l'apogée de la passion.
"Mon cher petit Maître. Je t'écris de mon lit où je d? [sic] encore. Tu es bien gentil et je t'aime infiniment. A ce soir et peut être avant. Travaille bien. Je suis ton enfant fatigué. Marcel". Puis, il critique le chant lourd du chanteur Maurice Bagès qui "traîne sa nooote et une déclamation désagréable [...]. Quelqu'un qui a fait des progrès étonnants dans une autre chose c'est mon maître. Son petit Sévigné de ce matin vaut un million de fois les lettres du mois de Juillet dernier. Ton Marcel".
Proust rencontre Reynaldo au début de l'été 1894 chez Madeleine Lemaire, au château de Réveillon. Commence alors leur liaison. En 1895, ils visitent ensemble la Bretagne. En mars 1896, alors qu'il commence Jean Santeuil, Proust lui écrit : "Je veux que vous y soyez tout le temps mais comme un dieu déguisé, qu'aucun mortel ne reconnaît".