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Statuette, Kongo, République Démocratique du Congo
Estimate
20,000 - 25,000 EUR
bidding is closed
Description
- Kongo
- Statuette
- wood
- haut. 18 cm
- 7 in
Provenance
Collection Klaus Clausmeyer, Düsseldorf
Collection Bernd Muhlack, Kiel, acquis avant 1966
Collection Bernd Muhlack, Kiel, acquis avant 1966
Literature
Schädler, L'art africain dans les collections privées allemandes, 1973, p. 334, n° 480
Au dos de la base, n° "259-8" inscrit à l'encre blanche
Au dos de la base, n° "259-8" inscrit à l'encre blanche
Catalogue Note
Ce nkisi miniature témoigne remarquablement du style de la statuaire Woyo – Kakongo, dont l’ensemble collecté par le R. P. Tastevin au début des années 1930, aujourd’hui dans les collections du musée du quai Branly, constitue l’expression archétypale (Lehuard, Art Bakongo. Les centres de style, 1989, vol. 1, p. 318-325, et notamment la célèbre statue, n° inv. 71.1934.28.13, idem, p. 318).
A l'exubérance des charges magico-religieuses - reliquaire ventral fermé par un miroir, charge résineuse dans le dos et couvrant la calotte crânienne, ponctuées de morceaux de bambou attestant sa conservation dans son état d’origine (idem, p. 319) – s'oppose la superbe délicatesse du visage étiré aux traits finement modelés, les yeux sertis d’une pupille noire et d'éclats de verre. Le regard levé vers le ciel comme un « miroir de clairvoyance » tendu vers l’autre monde (cf. Farris Thompson, in Falgayrettes-Leveau, Le geste kôngo, 2002, p. 68) s’associe à la bouche ouverte et aux mains sur les hanches, signalant son intervention pour résoudre les problèmes.
Voir Sotheby’s (Paris, 30 novembre 2010, n° 22) pour une œuvre comparable de l'ancienne collection Gaston de Havenon.
A l'exubérance des charges magico-religieuses - reliquaire ventral fermé par un miroir, charge résineuse dans le dos et couvrant la calotte crânienne, ponctuées de morceaux de bambou attestant sa conservation dans son état d’origine (idem, p. 319) – s'oppose la superbe délicatesse du visage étiré aux traits finement modelés, les yeux sertis d’une pupille noire et d'éclats de verre. Le regard levé vers le ciel comme un « miroir de clairvoyance » tendu vers l’autre monde (cf. Farris Thompson, in Falgayrettes-Leveau, Le geste kôngo, 2002, p. 68) s’associe à la bouche ouverte et aux mains sur les hanches, signalant son intervention pour résoudre les problèmes.
Voir Sotheby’s (Paris, 30 novembre 2010, n° 22) pour une œuvre comparable de l'ancienne collection Gaston de Havenon.