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Statue, Mangbetu, République Démocratique du Congo
Estimate
40,000 - 60,000 EUR
bidding is closed
Description
- Mangbetu
- Statue
- wood
- haut. 57 cm
- 22 2/5 in
Provenance
Collection privée, Belgique
Quay (de) et Lombrail, Hôtel Drouot, Paris, 23 avril 1997, n° 22
Collection Rudolf Leopold, Vienne
Collection privée
Quay (de) et Lombrail, Hôtel Drouot, Paris, 23 avril 1997, n° 22
Collection Rudolf Leopold, Vienne
Collection privée
Exhibited
Bruxelles, Galerie de la Kredietbank, Mangbetu. Art de cour africain de collections privées belges, 22 octobre - 20 décembre 1992
Literature
Jaspaert, Mangbetu. Art de cour africain de collections privées belges, 1992, p. 60, n° 13
"Mangbetu, barkboxes-pipes-figures" in The Africa albums, n° II, 1996
"Mangbetu, barkboxes-pipes-figures" in The Africa albums, n° II, 1996
Catalogue Note
Majestueux témoignage de l’art royal de la région de l’Uele, cette statue féminine s'inscrit dans le goût de la collection de Rudolf Leopold, qui constitua à partir des années 1950 la plus importante collection d’œuvres d’Egon Schiele et d’expressionnistes autrichiens, aujourd’hui exposées au Leopold Museum de Vienne.
L'élégance de la pose et la fluidité des formes longilignes à patine miel illustrent le raffinement de cet art de cour, décrit dès 1874 par le botaniste allemand Georg Schweinfurth. Le sculpteur a traduit avec subtilité la beauté idéalisée célébrée par les Mangbetu et leurs voisins Azande : intériorité du visage et coiffure traduisant l’élongation crânienne pratiquée par l’élite royale, signe de beauté autant que de pouvoir.
Les statues Mangbetu forment un corpus restreint, et plus rares encore sont celles figurant une dignitaire assise, comme ici. Voir Schildkrout et Keim (African Reflections. Art from Northeastern Zaïre, 1990, p. 62, n° 3.16 et p. 68, n° 4.1), pour une boîte et un couteau anthropomorphes de style comparable, collectés entre 1909 et 1915 lors de la Congo Expedition de l’American Museum of Natural History.
L'élégance de la pose et la fluidité des formes longilignes à patine miel illustrent le raffinement de cet art de cour, décrit dès 1874 par le botaniste allemand Georg Schweinfurth. Le sculpteur a traduit avec subtilité la beauté idéalisée célébrée par les Mangbetu et leurs voisins Azande : intériorité du visage et coiffure traduisant l’élongation crânienne pratiquée par l’élite royale, signe de beauté autant que de pouvoir.
Les statues Mangbetu forment un corpus restreint, et plus rares encore sont celles figurant une dignitaire assise, comme ici. Voir Schildkrout et Keim (African Reflections. Art from Northeastern Zaïre, 1990, p. 62, n° 3.16 et p. 68, n° 4.1), pour une boîte et un couteau anthropomorphes de style comparable, collectés entre 1909 et 1915 lors de la Congo Expedition de l’American Museum of Natural History.