Émile-Jean-Horace Vernet

Peut-être, galerie du duc d'Orléans au Palais-Royal ;

Peut-être, A. Duchesne, Musée de peinture et de sculpture ou recueil des principaux tableaux, statues et bas-reliefs des collections publiques et particulières de l'Europe, dessiné et gravé à l'eau-forte par Reveil, avec des notices descriptives, critiques et historiques, Paris  1828 - 1834, t. IV, 1829, p.250

Under naked eye, the paitning appears in overall good condition. it is on its original canvas. Under UV light, an old green varnish is visible in the lower part and a few tiny old retouchings are visible along the left edge. Overall good condition
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Notre tableau pourrait être l'oeuvre ayant fait partie des collections du duc d'Orléans, futur Louis-Philippe, roi des français, mais il en existe d'autres versions de mêmes dimensions, notemment celle conservée à la Historical Society, New York. Le duc d'Orléans avait une prédilection pour Horace Vernet à qui il a adressé de nombreuses commandes, notamment les fameuses batailles de Jemmapes, Valmy, Hanau, Montmirail. Ces représentations de victoires républicaines ou impériales avaient pour but de montrer la gloire militaire de la France. Notre tableau, montrant Napoléon peu avant la bataille de Waterloo, est atypique de part son sujet, mais également de part ses petites dimensions. On retrouve cependant les détails pittoresques chers à l'artiste et l'exécution minutieuse, caractéristique de son style. Le tableau est décrit ainsi dans l'ouvrage de A.Duchesne:
"Trois jours avant sa défaite à Waterloo, le 15 juin 1815, Napoléon se trouvait à Charleroi, assez près des armées alliées, qu'il cherchait  à joindre avant leur réunion, dans l'espoir de les battre séparément. L'auteur le représente ayant mis pied à terre après une reconnaissance ; une carte est placée sur les débris d'un vieux mur. L'empereur, après avoir examiné les distances à parcourir par les différents corps de troupe, réfléchit sur la situation où il se trouve. Il semble pressentir que  le succès ou  la perte de la bataille qu'il cherche à livrer sera pour lui le dénouement de sa vie miliaire et politique. Il ne paraît même pas distrait de sa rêverie par les cris de "Vive l'empereur"  que font entendre les dragons de sa garde, qui passent à gauche faisant une charge"