PF1332

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Lot 623
  • 623

Rictus, Jehan

Estimate
900 - 1,300 EUR
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Description

  • Rictus, Jehan
  • ensemble de 2 ouvrages.
Rictus, Jehan. Doléances. Nouveaux soliloques. Paris, Mercure de France, 1900. In-12. Demi-maroquin bleu à coins, dos à nerfs, caissons encadrés de filets estampés, tête dorée, couverture et dos (E. & A. Maylander).
édition originale.
un des 29 exemplaires sur hollande, seul grand papier, n° 25, avec le frontispice sur Japon d'Alfred Jungbluth.
bel envoi autographe signé deux fois, au faux-titre, à l’intention du bibliophile Henri Lenseigne. Après la mention "exemplaire de Monsieur Henri Lenseigne", Rictus a retranscrit quelques vers de son poème Complainte des Petits Déménagements parisiens : "Populo s’déguise en carcan/ et il emporte par les rues ses punaises qui se tienn’nt coi".
Enrichi d'une lettre autographe signée "Gabriel Randon", son nom de naissance, adressée à Alfred Vallette, datée 24 avril 1901 (3 p. in-8, petite vignette gravée à tête de chouette). Rictus reproche au directeur du Mercure de ne pas assez soutenir son ouvrage qui en est pourtant à la 9e édition. Il réclame qu’on diffuse mieux son ouvrage, qui se vend bien et qu’il se charge même de placer par ses propres moyens : "c’est paralysant et décourageant ces petites choses".
provenance : Henri Lenseigne (envoi).

Samain, Albert. Le Chariot d’or. Symphonie héroïque. Paris, Société du Mercure de France, 1901. In-12. Maroquin rouge, encadrement de filets et pointillés dorés répétés sur le dos à nerfs, doublure de maroquin Lavallière, encadrement intérieur doré de filets, filets et volutes d'angles, doubles gardes de tabis rouge et papier marbré, tranches dorées sur témoins, couverture et dos (G. Mercier sr de son père, 1928).
édition originale posthume. Un des 29 exemplaires sur Hollande, deuxième papier, n° 25.
provenance : ex-libris Laurent Meeûs (Wittock, n° 1446).



Albert Samain, mort en en août 1900, avait rencontré Rictus, de dix ans son cadet, dans les emplois de bureau que tous deux occupaient à la Préfecture de la Seine. Les deux poètes, quoique d'inspiration quelque peu différente, s'appréciaient et s'épaulèrent pour faire connaître leurs oeuvres, notamment auprès du Mercure de France, dont Samain avait été l'un des fondateurs en 1890.