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Louÿs, Pierre
Estimate
1,000 - 1,200 EUR
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Description
- Louÿs, Pierre
- Les Chansons de Bilitis. Traduites du grec. Paris, Mercure de France, 1898 (30/11/1897). Fort in-8. Demi-maroquin orange à coins, dos à nerfs orné de caissons de filets et pointillés dorés et d’un listel de maroquin blanc, tête dorée, non rogné, couverture et dos muet (Huser).
[Deuxième] édition en grande partie originale. “Ici j’ai encore fait bien des changements. Sur les 93 pièces de la Ire édition, 2 ont été supprimées, 10 refaites, 50 autres plus ou moins corrigées ; et j’en ai ajouté 53 inédites. Ce n’est pas d’ailleurs l’édition définitive. Je crois que je recommencerai ce livre-là jusqu’à ma mort.” (Cf. infra, lettre dactylographiée jointe de Louÿs).
Un des 10 exemplaires sur Whatman Turkey Mill, 2e papier, n° 14 à la presse, avec la couverture sur Japon nacré léger imprimée du seul titre en vert au 1er plat. En frontispice, portrait de Bilitis dessiné par P. Albert Laurens “d’après le buste polychrôme du Musée du Louvre”, tiré sur vélin fort.
[relié avec :]
- Lettre autographe signée d’un secrétaire du Mercure de France à un libraire (?). Paris, 28/12/1897 (en-tête imprimée). Il a fait livrer 1 Whatman, etc., mais il ne peut satisfaire son client "en lui envoyant les feuilles maculées. Nous avons refusé la livraison à l’imprimeur en débitant son compte du montant des ouvrages et à la demande que nous lui avons faite de nous en remettre les feuilles maculées il nous a fait réponse que ces feuilles étaient détruites". D’après la lettre manquante (infra), Warmoes peut nous en préciser le sens : "rareté de ce livre en grand papier et établissant que plusieurs des exemplaires sur japon ont été maculés pendant le transport".
- Copie dactylographiée de la lettre souvent citée de Louÿs à un inconnu qu’on a identifié abusivement avec l’enlumineur J. Granié parce que la lettre se trouve montée dans un exemplaire à lui dédicacé (collection H. Leclercq-D. Higny). Il y eut effectivement un projet d’illustration des Chansons par Granié (contrat, collection privée), mais notre copie relate tout autre chose, comme nous le voyons par le passage cité ci-dessus.
- Albert Mockel. “Réprimande à Bilitis”. Manuscrit autographe signé. 6 pages à l’encre sur 6 feuillets in-8 papier vert (pliure) avec quelques ratures. Cinq poèmes numérotés : Les Baisers de Bilitis, Le Silence, L’Aube inconsciente, Avertissement, Aurore nuptiale.
Ce disciple de Mallarmé s’amuse au pastiche déliquescent (Floupette eût aimé) dont il fait son miel, l’air "vibrant du vol des abeilles" où les paupières "imitent le voltigeant caprice de leurs ailes". "Bilitis amoureuse, amoureuse d’amour ! l’ombre deux fois aimée, en tes mains captive, captive ta bouche à son tour, et dociles à ta lèvre aux subtils détours / frémissent des lèvres biffides… (…) et l’essaim des baisers légers en ballabile/ hésite de te voir pensive."
[on joint :]
Heredia, José Maria de. Les Trophées. Paris, Alphonse Lemerre, 1893. In-8. Demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs, tête dorée, couverture (Semet & Plumelle). édition originale.
Minime coup au dos.
Derême, Tristan. Quelques vers de feu M. Decalandre. Tarbes, Lesbordes, 1921. Plaquette grand in-8. Bradel papier rose et doré, pièce de titre noire.
Un des 10 exemplaires sur Whatman Turkey Mill, 2e papier, n° 14 à la presse, avec la couverture sur Japon nacré léger imprimée du seul titre en vert au 1er plat. En frontispice, portrait de Bilitis dessiné par P. Albert Laurens “d’après le buste polychrôme du Musée du Louvre”, tiré sur vélin fort.
[relié avec :]
- Lettre autographe signée d’un secrétaire du Mercure de France à un libraire (?). Paris, 28/12/1897 (en-tête imprimée). Il a fait livrer 1 Whatman, etc., mais il ne peut satisfaire son client "en lui envoyant les feuilles maculées. Nous avons refusé la livraison à l’imprimeur en débitant son compte du montant des ouvrages et à la demande que nous lui avons faite de nous en remettre les feuilles maculées il nous a fait réponse que ces feuilles étaient détruites". D’après la lettre manquante (infra), Warmoes peut nous en préciser le sens : "rareté de ce livre en grand papier et établissant que plusieurs des exemplaires sur japon ont été maculés pendant le transport".
- Copie dactylographiée de la lettre souvent citée de Louÿs à un inconnu qu’on a identifié abusivement avec l’enlumineur J. Granié parce que la lettre se trouve montée dans un exemplaire à lui dédicacé (collection H. Leclercq-D. Higny). Il y eut effectivement un projet d’illustration des Chansons par Granié (contrat, collection privée), mais notre copie relate tout autre chose, comme nous le voyons par le passage cité ci-dessus.
- Albert Mockel. “Réprimande à Bilitis”. Manuscrit autographe signé. 6 pages à l’encre sur 6 feuillets in-8 papier vert (pliure) avec quelques ratures. Cinq poèmes numérotés : Les Baisers de Bilitis, Le Silence, L’Aube inconsciente, Avertissement, Aurore nuptiale.
Ce disciple de Mallarmé s’amuse au pastiche déliquescent (Floupette eût aimé) dont il fait son miel, l’air "vibrant du vol des abeilles" où les paupières "imitent le voltigeant caprice de leurs ailes". "Bilitis amoureuse, amoureuse d’amour ! l’ombre deux fois aimée, en tes mains captive, captive ta bouche à son tour, et dociles à ta lèvre aux subtils détours / frémissent des lèvres biffides… (…) et l’essaim des baisers légers en ballabile/ hésite de te voir pensive."
[on joint :]
Heredia, José Maria de. Les Trophées. Paris, Alphonse Lemerre, 1893. In-8. Demi-maroquin rouge à coins, dos à nerfs, tête dorée, couverture (Semet & Plumelle). édition originale.
Minime coup au dos.
Derême, Tristan. Quelques vers de feu M. Decalandre. Tarbes, Lesbordes, 1921. Plaquette grand in-8. Bradel papier rose et doré, pièce de titre noire.