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Léautaud, Paul
Estimate
1,000 - 2,000 EUR
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Description
- Léautaud, Paul
- Le petit ami. Paris, Mercure de France, 1903. In-12. Demi-maroquin tabac à coins, dos à nerfs, tête dorée, couverture jaune (Reliure moderne).
édition originale. Exemplaire de première émission à l'adresse du XV rue de l'Echaudé, après [6] exemplaires sur Hollande hors commerce, seul grand papier (voir lot précédent). Avec, à la justification, tampon à la cocotte, encre rouge.
Exemplaire enrichi de 5 lettres autographes signées de Léautaud à M. ou Mme Adolphe Paupe, Paris 17 février-8 novembre 1913 et 6 août 1915 (1 p. in-8 ou in-12 chacune à en-tête du Mercure de France, reproduites par A. Kies, cf. infra). L’auteur demande des nouvelles de son correspondant, bibliographe spécialiste de Stendhal (dont une citation sert d’exergue au Petit ami), à qui il va envoyer son livre sur Régnier, mais pas Le Passé vivant du même Régnier qu'il devra acheter. En 1915, il annonce sa visite pour le lendemain. Sur 6 pages montées en tête, Paupe a relaté cette visite de Léautaud, suivie de celle du 18 septembre suivant : il décrit la vie solitaire que l'écrivain mène à Fontenay-aux-Roses, entouré d’animaux, et rapporte certains de ses propos, souvent amers, sur les femmes, la guerre, ses rapports avec Vallette et Rachilde, la postérité, etc. "Il a 43 ans et reconnaît qu'il n'est pas très sociable, pas liant du tout, et pas souvent de bonne humeur. Il se réveille le matin avec la nausée de l'existence, dégoûté de lui-même et des autres (...) cependant la solitude lui pèse, surtout du côté femmes"...
[on joint] : une lettre tapuscrite de l’écrivain Georges Pierredon adressée à Simonson, datée de 1954, à propos de ce récit de Paupe et dans laquelle est également évoqué le départ pour la guerre d’Edouard Champion que Pierredon traite de lâche et de profiteur.
Exemplaire enrichi de 5 lettres autographes signées de Léautaud à M. ou Mme Adolphe Paupe, Paris 17 février-8 novembre 1913 et 6 août 1915 (1 p. in-8 ou in-12 chacune à en-tête du Mercure de France, reproduites par A. Kies, cf. infra). L’auteur demande des nouvelles de son correspondant, bibliographe spécialiste de Stendhal (dont une citation sert d’exergue au Petit ami), à qui il va envoyer son livre sur Régnier, mais pas Le Passé vivant du même Régnier qu'il devra acheter. En 1915, il annonce sa visite pour le lendemain. Sur 6 pages montées en tête, Paupe a relaté cette visite de Léautaud, suivie de celle du 18 septembre suivant : il décrit la vie solitaire que l'écrivain mène à Fontenay-aux-Roses, entouré d’animaux, et rapporte certains de ses propos, souvent amers, sur les femmes, la guerre, ses rapports avec Vallette et Rachilde, la postérité, etc. "Il a 43 ans et reconnaît qu'il n'est pas très sociable, pas liant du tout, et pas souvent de bonne humeur. Il se réveille le matin avec la nausée de l'existence, dégoûté de lui-même et des autres (...) cependant la solitude lui pèse, surtout du côté femmes"...
[on joint] : une lettre tapuscrite de l’écrivain Georges Pierredon adressée à Simonson, datée de 1954, à propos de ce récit de Paupe et dans laquelle est également évoqué le départ pour la guerre d’Edouard Champion que Pierredon traite de lâche et de profiteur.
Provenance
Adolphe Paupe (ex-libris tampon et note manuscrite). -- Vente Simonson, 3 juin 1944 ; une note de Simonson indique que l’exemplaire a appartenu successivement à M. Dange, A. Paupe puis René Gaffé. -- Paul Eluard (ex-libris à l’oiseau et devise "après moi le sommeil"). -- Coll. A.K.
Literature
Albert Kies, "A propos de deux exemplaires du Petit Ami", in Le Livre et l'Estampe, n° 127 (1987).