Théodore-Jacques Ralli

Paris-Athènes, 1863-1940, Pinacothèque Nationale et musée Alexan ;dros Soutzos, Athènes, 26 décembre 2006 - 31 mars 2007, n°25 (reproduit au catalogue)

Maria Katsanaki, Le peintre Théodore Ralli (1852-1909) et son oeuvre, thèse de doctorat, Université Paris I - Panthéon Sorbonne, 2007, vol. III, n°103 et vol. IV, n°134

The painting is in a very good condition. There are severals tiny pin pricks along the borders. Under UV light, we can see minor retouches scattered in the background and along the bottom border. There is one small repaint in the pillar of the alcove.
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Dans la tradition de Jean-Léon Gérôme, Ralli eut pour thème de prédilection la représentation de femmes orientales au bain. Ces sujets devinrent le prétexte au dévoilement du corps féminin, dans des poses souvent lascives et sensuelles. Notre œuvre représente une jeune femme dans un décor oriental, se penchant sur un bassin. La composition permet d’accéder à l’intimité quotidienne de la baigneuse, qui offre au regard son corps nu, d’une grande délicatesse. L’artiste joue sur les contrastes lumineux pour mettre en avant la pureté du corps, et la douceur laiteuse de la peau. L’attention portée aux détails, comme les écritures arabes ou le fin jet d’eau de la fontaine, renforce la beauté et la crédibilité de la représentation. Comme à son habitude, Ralli choisit de peindre un instant en suspens, le moment même de l’hésitation de la jeune femme: va-t-elle pénétrer dans l’eau ou simplement retourner s’allonger sur la banquette qui se situe derrière elle ?