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Duhamel du Monceau, Henry Louis
Estimate
2,000 - 4,000 EUR
bidding is closed
Description
- Duhamel du Monceau, Henry Louis
- Brouillon autographe d'étude sur la salubrité de l'air.Entre 1745 et 1759.
17 pages in-4 (246 x 188 mm). A l’encre brune sur papier légèrement roussi (filigrane daté « 1742 »). Quelques ratures et corrections.
Literature
Bruno de Dinechin, Duhamel du Monceau, Un savant exemplaire du siècle des Lumières, 1999.
Condition
Quelques ratures et corrections. Papier légèrement roussi.
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
NOTWITHSTANDING THIS REPORT OR ANY DISCUSSIONS CONCERNING A LOT, ALL LOTS ARE OFFERED AND SOLD AS IS" IN ACCORDANCE WITH THE CONDITIONS OF BUSINESS PRINTED IN THE SALE CATALOGUE."
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Catalogue Note
Suite au désastre sanitaire qu’a connu l’escadre du duc d’Anville en 1746, Duhamel de Monceau, soucieux d’améliorer les conditions de vie à bord des navires, entreprend dès 1749 de développer ses réflexions sur l’influence de l’air sur la santé dans son ouvrage intitulé les Moyens de conserver la santé aux équipages des vaisseaux lequel sera publié en 1759. Après avoir identifié plusieurs facteurs déclenchants à l’origine des maladies épidémiques en mer, il propose d’installer des systèmes d’aération et de chauffage des cales de navires afin de prévenir les épidémies. Dans la première partie de ce livre, il reprend la plupart des exemples et des réflexions formulés dans ce mémoire inachevé.
Bien que n’étant pas médecin de formation, Duhamel du Monceau, rédacteur pour l’Encyclopédie, inspecteur de la Marine de Louis XV, très influencé par les théories miasmatiques, avait entrepris dès 1745 dans les Mémoires de l’Académie des Sciences d’étudier la relation existant entre qualité de l’air et santé. S’appuyant sur ses propres expériences sur les grains, celles de Haler, de Gaugé et d’autres savants du siècle des Lumières, il s’attache à formuler dans ce mémoire les principes scientifiques essentiels à la base de tout progrès sanitaire : la nécessité de respirer un air pur pour vivre en bonne santé, ainsi que les poids respectifs de l’air chaud, de l’air froid, de l’air pur et de l’air vicié. Attentif à la santé aussi bien qu’au confort, il préconise le chauffage de l’air canalisé par un tuyau vers un âtre brûlant, puis redirigé grâce à sa perte de masse à travers murs et plafonds dans diverses pièces jusqu’à son évacuation vers l’extérieur.
Au coeur de son ébauche de synthèse, Duhamel du Monceau rédige la lettre qui accompagnera son étude, qu’il adresse vraisemblablement à un membre du directoire de l’Académie des Sciences.
Bien que n’étant pas médecin de formation, Duhamel du Monceau, rédacteur pour l’Encyclopédie, inspecteur de la Marine de Louis XV, très influencé par les théories miasmatiques, avait entrepris dès 1745 dans les Mémoires de l’Académie des Sciences d’étudier la relation existant entre qualité de l’air et santé. S’appuyant sur ses propres expériences sur les grains, celles de Haler, de Gaugé et d’autres savants du siècle des Lumières, il s’attache à formuler dans ce mémoire les principes scientifiques essentiels à la base de tout progrès sanitaire : la nécessité de respirer un air pur pour vivre en bonne santé, ainsi que les poids respectifs de l’air chaud, de l’air froid, de l’air pur et de l’air vicié. Attentif à la santé aussi bien qu’au confort, il préconise le chauffage de l’air canalisé par un tuyau vers un âtre brûlant, puis redirigé grâce à sa perte de masse à travers murs et plafonds dans diverses pièces jusqu’à son évacuation vers l’extérieur.
Au coeur de son ébauche de synthèse, Duhamel du Monceau rédige la lettre qui accompagnera son étude, qu’il adresse vraisemblablement à un membre du directoire de l’Académie des Sciences.