- 178
Radiguet, Raymond
Estimate
8,000 - 12,000 EUR
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Description
- Radiguet, Raymond
- Le Bal du comte d'Orgel.Paris, Bernard Grasset, 1924.
édition originale posthume. In-12 (190 x 135 mm).
tirage : un des 25 exemplaires sur Japon, celui-ci justifié à la main "n°2". En dessous de la justification, de la même main : "plus 5 Japon H.C".
[on joint :] 4 lettres autographes signées de Cocteau à Édouard Champion dont certaines, émouvantes, évoquent la mort de Radiguet (montées sur onglets, repliées avec façade d'enveloppe).
- « (...) votre cœur a deviné le seul envoi qu’il convenait de me faire. Je viens de perdre Radiguet, mon enfant – un miracle humain. Il se proposait d’écrire, en 1924, un Charles d’Orléans et souhaitait vous connaître. Votre livre arrive comme un geste de lui dans mon atroce désespoir. Cette lettre est une des premières que je puisse envoyer (...) » (10, rue d’Anjou. 29 décembre 1923, une page in-4) ;
- « (...) Depuis le deuil amical qui m’a frappé je mène une existence de malade et je me cache (...) » (10 rue d’Anjou. 29 février 1924, une page in-4) ;
- « (...) Envoyer un livre comme un mot du cœur est admirable. C’est du fond du cœur que je vous remercie ». (6 mars 1924, une page in-4) ;
- « (...) La mort de R. m’a tué. Mes premières lignes seront pour vous. Si Roméo vous tente demandez-moi des place (...) Être l’ami d’Édouard n’est pas une petite chose à mes yeux. » (12 juin 1924, une page in-4).
reliure signée canape. Maroquin bleu nuit janséniste, tranches dorées sur témoins, couverture et dos.
tirage : un des 25 exemplaires sur Japon, celui-ci justifié à la main "n°2". En dessous de la justification, de la même main : "plus 5 Japon H.C".
[on joint :] 4 lettres autographes signées de Cocteau à Édouard Champion dont certaines, émouvantes, évoquent la mort de Radiguet (montées sur onglets, repliées avec façade d'enveloppe).
- « (...) votre cœur a deviné le seul envoi qu’il convenait de me faire. Je viens de perdre Radiguet, mon enfant – un miracle humain. Il se proposait d’écrire, en 1924, un Charles d’Orléans et souhaitait vous connaître. Votre livre arrive comme un geste de lui dans mon atroce désespoir. Cette lettre est une des premières que je puisse envoyer (...) » (10, rue d’Anjou. 29 décembre 1923, une page in-4) ;
- « (...) Depuis le deuil amical qui m’a frappé je mène une existence de malade et je me cache (...) » (10 rue d’Anjou. 29 février 1924, une page in-4) ;
- « (...) Envoyer un livre comme un mot du cœur est admirable. C’est du fond du cœur que je vous remercie ». (6 mars 1924, une page in-4) ;
- « (...) La mort de R. m’a tué. Mes premières lignes seront pour vous. Si Roméo vous tente demandez-moi des place (...) Être l’ami d’Édouard n’est pas une petite chose à mes yeux. » (12 juin 1924, une page in-4).
reliure signée canape. Maroquin bleu nuit janséniste, tranches dorées sur témoins, couverture et dos.
Provenance
Alexandre Daniel (ex-libris).
Catalogue Note
Ce roman fut écrit par Radiguet entre 1921 et septembre 1923 ; il avait alors entre dix-huit et vingt ans.
Dans la préface, Cocteau présente ainsi Radiguet : "Raymond Radiguet est né le 18 juin 1903, il est mort le 12 décembre 1923. Il laisse trois volumes. Un recueil de poésies inédites, Le Diable au corps, chef d'oeuvre de promesses, et les promesses tenues : Le Bal du Comte d'Orgel".
Radiguet mourut brutalement un an avant la publication. Jean Cocteau participa à l'édition en corrigeant les fautes laissées par son ami.
Cette même année, Jean Cocteau à la demande d'Edouard Champion, écrivit et dessina "Le mystére de Jean l'Oiseleur", sur sa dérive toxicomane, due au deuil.
Dans la préface, Cocteau présente ainsi Radiguet : "Raymond Radiguet est né le 18 juin 1903, il est mort le 12 décembre 1923. Il laisse trois volumes. Un recueil de poésies inédites, Le Diable au corps, chef d'oeuvre de promesses, et les promesses tenues : Le Bal du Comte d'Orgel".
Radiguet mourut brutalement un an avant la publication. Jean Cocteau participa à l'édition en corrigeant les fautes laissées par son ami.
Cette même année, Jean Cocteau à la demande d'Edouard Champion, écrivit et dessina "Le mystére de Jean l'Oiseleur", sur sa dérive toxicomane, due au deuil.