Lot 49
  • 49

Nicolas de Plattemontagne

Estimate
15,000 - 20,000 EUR
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Description

  • Nicolas de Plattemontagne
  • La Vierge assise, tournée vers la droite, tenant l'Enfant Jésus étendu sur ses genoux
  • Pierre noire, sanguine, réhauts de blanc sur papier beige

    Nicolas de Plattemontagne ; Seated Madonna, turned on the right, holding the Christ lying on her knees ; Black and red chalk, heightened with white on beige paper

Provenance

Ancienne collection Philippe de Chennevières (1820-1899);
Sa vente, Paris, Hôtel Drouot, 4-7 avril 1900, lot 69 adjugé à Ducrey ou encore partie du lot 70 adjugé à Michel, ou partie du lot 407 adjugé à Michel;
Collection particulière

Literature

P. de Chennevières, Une collection de dessins d'artistes français, L'Artiste, 1894-1897, t. XV, p.31 (comme JB de Champaigne);
B. Dorival, Philippe de Champaigne (1602-1674). La vie, l'oeuvre et le catalogue raisonné de l'oeuvre, Paris, 1976, t.II, p.70, n°192, fig 192 (comme Ph de Champaigne);
Catalogue de l'exposition Poussin, Watteau, Chardin, David ...Peintures françaises dans les collections allemandes, XVIIe-XVIIIe siècle, Paris, Galerie Nationale du Grand Palais, Paris, 2005, p.156 (comme Ph de Champaigne);
LA. Prat et L. Lhinares, La Collection Chennevières. Quatre siècles de dessin français, Paris, 2007, p.150, 400, n°698, rep. (comme JB de Champaigne);
F. Lanoë, Trois maîtres du dessin, Philippe de Champaigne (1602-1674) Jean-Baptiste Champaigne (1631-1681) Nicolas Plattemontagne (1631-1706), Paris, 2009, p.143, n°147

Catalogue Note

Ce dessin est une étude pour le tableau de L'Adoration des mages de Plattemontagne, récemment redécouvert dans les réserves du Musée de Quimper. Dans ce tableau la Vierge adopte la  même position que sur notre dessin : assise sur un socle de pierre, la Vierge, tenant l'Enfant, avance légèrement son buste. Selon Frédérique Lanoë le style sûr et rapide de notre dessin pourrait bien indiquer qu'il date de la maturité artistique de l'artiste.[1] Il s'étonne de constater combien Plattemontagne encore tard dans sa carrière resta fidèle à Champaigne dont L'Adoration des mages (Sceaux, coll. part.) est du point de vue de la composition très proche.

[1] Frédérique Lanoë, « Nicolas de Plattemontagne » dans Trois maîtres du dessin. Philippe de Champaigne (1602-1674), Jean-Baptiste de Champaigne (1631-1681), Nicolas Plattemontagne (1631-1706), (catalogue d'exposition, 25 mars – 29 juin 2009, Musée national de Port-Royal des Champs), Paris, RMN, 2009, p. 147, n° 147.