Adrien Dauzats

The painitng is slightly worn at upper and left places along the frame . The varnish is yellow. The panel is very slightly curved. There is an horizontal scratch along the rocks, lower left. Very good overall condition.
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^{Dauzats exécute en 1848 ce superbe petit tableau qui reprend, avec des variantes, l'une de ses plus célèbres compositions « Extérieur du couvent Sainte Catherine au Mont Sinaï » exposée au Salon de 1845. Conservé aujourd'hui au musée du Louvre, ce tableau remporta à l'époque un grand succès. Le site, sauvage et escarpé, au passé chargé d'histoire, correspondait parfaitement au goût romantique. Le couvent, véritable forteresse isolée et fermée sur l'extérieur, n'avait pas de porte et on y accédait uniquement en se hissant au moyen d'une corde et d'une poulie, jusqu'à une lucarne située à une dizaine de mètres de hauteur. Le tableau représente précisément un personnage en train d'être hissé jusqu'à la lucarne.
De Mars à Octobre 1830, Dauzats découvre l'Orient : il accompagne en Egypte le baron Taylor, chargé par le roi Louis-Philippe d'obtenir auprès du pacha Mehemet-Ali le don de l'obélisque de Louqsor. La mission menée à bien, le baron Taylor et Dauzats se rendent en Palestine, en Syrie et en Judée. Ils s'aventurent jusqu'au Sinaï, traversant le désert à dos de dromadaire afin d'atteindre le couvent.
Cette expédition dans le Sinaï marque durablement Dauzats. Il en rapporte une abondante moisson de dessins, reproduits dans Quinze jours au Sinaï (1838), récit de voyage écrit en collaboration avec Alexandre Dumas père, l'un des meilleurs amis du peintre - qui n'était pas du voyage!  Plusieurs dessins représentent l'extérieur du couvent Sainte Catherine sous différents angles. Ce site extraordinaire inspira d'autres artistes : David Roberts et J.F.Lewis en 1842 et, en 1863 Alberto Pasini qui exposa une vue du couvent Sainte Catherine au salon de 1863.
La composition de notre tableau est proche de celle du musée du Louvre mais elle comporte un certain nombre de variantes, notamment dans le traitement des rochers et dans l'attitude des personnages, moins nombreux que dans la version du Louvre.}