Jacques Majorelle

Some small paint lacks scattered on the surface, especially on the upper left side Some white parte are dirty and stained with very tiny black dots; needs to be cleaned The painting is slighlty clearer than the photos shows
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Les oeuvres de Jacques Majorelle fascinèrent le public parisien dès la grande exposition organisée à la Galerie Georges Petit de décembre 1921 à janvier 1922. Sa peinture, d'une grande importance documentaire pour l'époque, permit au public de découvrir Marrakech et ses habitants sous un nouvel aspect qui n'avait pas encore été traité par les peintres orientalistes. En effet la technique de Majorelle est très moderne par rapport au travail de la plupart des artistes orientalistes. Le peintre ne peint plus des scènes cadrées, aux détails minutieux, mais essaye de nous faire pénetrer dans son univers grâce à des cadrages osés et des aplats de couleurs vives qui retranscrivent le mouvement des foules. La grande nouveauté de cette exposition fut également la découverte des oeuvres montrant l'Atlas et ses différentes tribus, auxquelles Majorelle s'intéressa dès 1919.

De juin à septembre 1928, Jacques Majorelle s'installa à Anemiter, Kasbah de la vallée de l'Ounila. Il fut séduit par la couleur ocre des remparts et par la lumière radieuse et, malgré des conditions de travail difficiles, il y travailla beaucoup afin de rapporter de nombreuses vues de la ville et de ses habitants. C'est durant ce voyage qu'il commenca à travailler sur les procédés à la poudre d'or et d'argent. Cette technique lui permit  d'accentuer les reliefs et de mieux reproduire les lumières des différentes heures du jour.

L'aouache est le nom de la danse en musique pratiquée à l'occasion de toutes les célébrations et les fêtes familiales de village, elle est aussi appelée la fête des tambours.
Majorelle aimait représenter les foules et a peint plusieurs compositions complexes et très élaborées, dans lesquelles la foule devient le sujet même de l'oeuvre, c'est pour cette raison qu'il s'intéressa à l'aouache, qui lui permettait de peindre de grands rassemblements de personnages.