Firmin Massot

Original canvas. A network of cracks, in particular on the right in the bottom of the painting, visible on the reproduction. Larger cracks appear on the face and on the body of the character. There are also very small lacks in top along the framework and a small scratch in height towards the left, visible on the reproduction. Another small scratch in the middle of the left side along the framework. Under ultraviolet light: There are few small repaints in the corners ahead and very smalls on the brink at the top. Otherwise, very good overall condition. Gilt frame with palmettes.
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Fille d'Abraham Redwood, planteur, armateur et négrier fortuné d'origine anglaise établi à Newport (Rhode Island, Etats-Unis), Martha-Elisa Redwood fit la connaissance de Jean-Conrad Hottinguer (voir lots 71 et 72), jeune banquier zürichois, à Londres, chez le professeur d'anglais de ce celui-ci. Le mariage fut célébré le 24 août 1793. Jean-Conrad et Martha Hottinguer eurent une descendance nombreuse, six filles et deux garçons.

Les informations suivantes sont inscrites à l'encre au dos de la toile: Made hottinguer./ peint en 1808: née Redwood, 5 mars./ 1830 / par Massot / Genève. La datation de 1808 est vraisemblable. A cette époque, Martha Hottinguer a 34 ans et les Hottinguer sont établis à Paris depuis plusieurs années. Jean-Conrad y dirige la banque Hottinguer tout en siégeant à la Banque de France depuis 1803.

En 1808, le genevois Firmin Massot est un portraitiste renommé, tant auprès de ses compatriotes qu'auprès de nombreux commanditaires européens, principalement anglais et français. Il n'est donc pas surprenant que Mme Hottinguer ait fait appel à lui, privilégiant un petit format pour son portrait en buste.

Le maintien réservé de Mme Hottinguer rappelle celui des Genevoises de son époque, par exemple Mme Louis-David Duval-Dumont et de Mme Jacques-Amédée Diodati-de-Morsier, dont les portraits peints par Firmin Massot vers 1805-1809 sont aujourd'hui conservés au Musée d'Art et d'Histoire de Genève.