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Zao Wou-Ki
Description
- Zao Wou-Ki
- Cavalier
signé ; titré et daté au dos
- huile sur toile
- 54 x 73 cm ; 24 1/4 x 28 3/4 in.
- Peint en 1953.
Provenance
Exhibited
Probablement New York, Patty Birch Gallery, Zao Wou-Ki, 1954
Paris, Insitut du Monde Arabe, Chevaux et cavaliers arabes dans les arts d'orient et d'occident, 2002-2003, illustré p. 12
Montpellier, Musée Fabre, Zao Wou-Ki, 2004, illustré no. 78, p.105
Condition
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Catalogue Note
signed; titled and dated on the back; oil on canvas. Painted in 1953.
A son arrivée à Paris en 1948, Zao Wou-Ki découvre de visu non seulement la peinture occidentale mais surtout les peintres de sa génération, Sam Francis et Riopelle entre autres. Encore figuratif, il s'attarde devant les primitifs de la Renaissance comme Cimabue, le fauvisme et le cubisme, s'attachant à comprendre les différents moyens de traiter l'espace. Les premières années de Zao Wou-Ki à Paris sont toutes entières consacrées à l'évolution de son style, qui oscille entre figuration pure et figuration à l'état d'idéogrammes ou de vues surplombées comme dans la peinture de paysage chinoise. Avec Vent, en 1954, que le peintre considère comme sa première peinture abstraite, sa voie est trouvée.
Cavalier, témoigne de ces périodes de recherche de Zao Wou-Ki, de ses voyages en Italie, de l'attachement à des références narratives. Comme il aime le rappeler "J'étais obsédé par l'idée que je devais chaque jour trouver un sujet: un bateau, trois bateaux, une nature morte, un paysage. Cela devenait un problème de mise en page, d'arrangement. Il fallait découvrir une variation, une atmosphère, rendre compte du présent (...) Il fallait inventer un langage qui échappât aux limites du choix du sujet." (Pierre Daix, Zao Wou-Ki, 1994, p. 29). Mais si le sujet, le cavalier est en effet purement figuratif, le traitement du fond comme une zone indéterminée peut préfigurer les compositions à venir.