Institution de la religion chrétienne. Genève, Jean Gerard, 1553.

seconde édition de la traduction en français par calvin. In-8 (200 x 136 mm).



reliure de l'époque. Vélin ivoire à recouvrement. Traces d'attaches.
Mouillure affectant l'angle extérieur du bas du volume. Les ff. 213 et 215 inversés. Ainsi que 309 et 311, 315 et 317. Petit manque de papier au bas du dernier feuillet.

J.-F. Gilmont, Le Livre réformé au XVI^e siècle, BnF, p. 45-48.

Mouillure affectant l'angle extérieur du bas du volume. Ff. 213 et 215 inversés. Ainsi que 309 et 311, 315 et 317. Petit manque de papier au bas du dernier feuillet.
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Dans un environnement religieux, littéraire et politique genevois où les questions religieuses dominent la production typographique, Calvin cherchant à toucher un lectorat plus populaire prend en charge lui-même la traduction française de son Institutio, paru en latin en 1536. En 1541, année de la traduction, Calvin avec l'Institutio, Farel avec le Sommaire, Melanchthon avec la Somme de theologie et Zwingli avec l'Exposition de la foi chrétienne, constituent l'avant-garde de la théologie systématique.
En 1553, l'Institution est réimprimé. C'est l'année que choisit Michel Servet pour faire paraître ses opinions sur le sujet, dans son ouvrage intitulé La Restauration du christianisme. Cette opinion contradictoire est très mal reçue : Servet est capturé à Genève, condamné par les calvinistes et brûlé vif pour hérétisme. Dès l'année suivante, en 1554, Calvin publie sa Déclaration, apologie justifiant l'exécution de Servet, laquelle fut imprimée par une récente recrue du calvinisme intolérant, Robert Estienne.