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2 reconnaissances de dettes et 2 pages de notes. Manucrits autographes signés. 1811[-1812].
Estimate
5,000 - 7,000 EUR
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Description
- Sade, Donatien-Alphonse-François, marquis de
- 2 reconnaissances de dettes et 2 pages de notes.Manucrits autographes signés.1811[-1812].
- 2 reconnaissances de dettes autographes signées « de Sade » et « Sade », dont une datant de 1811 à Maître Corbin, ancien homme de confiance de la Marquise de Sade, concernant la somme que son fils Claude-Armand lui alloue mensuellement (1 p. in-4 et 1 p. in-8).
«Je reconnais avoir reçu des mains de Monsieur Corbin propriétaire la somme de cent cinquante francs, conformément aux arrangements pris entre mon fils et moi. Charenton ce vingt-quatre aoust mil huit cent onze / de Sade». Maurice Lever (Sade, p. 642) indique que cette somme «d'argent de poche (...)», «peu, mais suffisant pour ses petits frais (...) n'empêche pas le marquis de pleurer misère, au risque (sûrement pas innocent) de faire honte à son fils. Armand, si pudique d'ordinaire sur ces affaires privées, lâche un jour à Corbin (...) : Mon père, Monsieur, me brouille avec tout le monde par ses manières et sa fureur de demander de l'argent à tout le monde».
La seconde reconnaissance date de l'année suivante, pour le même montant, adressée sans doute à un autre intermédiaire de son fils : «Je reconnais avoir reçu de M. Silly ( ?) la somme de cent cinquante francs pour le mois d'aoust de dix-huit aoust mil huit cent douze / Sade».
- Notes manuscrites concernant son roman Adélaïde de Brunswick, Princesse de Saxe, rédigé en 1812 et publié en 1964. (2 p. in-8)
Intéressantes notes concernant le temps de rédaction de l'ouvrage. Le recto donne les « Noms employés dans cet ouvrage » et le verso contient les informations sur la rédaction et la mise au net de l'ouvrage : «J'ai commencé cet ouvrage le 1er de 7bre [septembre] le brouillon (...) j'ai mis trois jours à corriger le brouillon (...) fini le 21 9bre [novembre] 39 jours de copie (...) » Les deux dernières phrases de ce document sont citées par Maurice Lever (Sade, p. 638, sans indication de sources) : «C'est le 4 décembre que tout est absolument fini, et que j'emballe le brouillon. En tout, 3 mois, 4 jours».
«Je reconnais avoir reçu des mains de Monsieur Corbin propriétaire la somme de cent cinquante francs, conformément aux arrangements pris entre mon fils et moi. Charenton ce vingt-quatre aoust mil huit cent onze / de Sade». Maurice Lever (Sade, p. 642) indique que cette somme «d'argent de poche (...)», «peu, mais suffisant pour ses petits frais (...) n'empêche pas le marquis de pleurer misère, au risque (sûrement pas innocent) de faire honte à son fils. Armand, si pudique d'ordinaire sur ces affaires privées, lâche un jour à Corbin (...) : Mon père, Monsieur, me brouille avec tout le monde par ses manières et sa fureur de demander de l'argent à tout le monde».
La seconde reconnaissance date de l'année suivante, pour le même montant, adressée sans doute à un autre intermédiaire de son fils : «Je reconnais avoir reçu de M. Silly ( ?) la somme de cent cinquante francs pour le mois d'aoust de dix-huit aoust mil huit cent douze / Sade».
- Notes manuscrites concernant son roman Adélaïde de Brunswick, Princesse de Saxe, rédigé en 1812 et publié en 1964. (2 p. in-8)
Intéressantes notes concernant le temps de rédaction de l'ouvrage. Le recto donne les « Noms employés dans cet ouvrage » et le verso contient les informations sur la rédaction et la mise au net de l'ouvrage : «J'ai commencé cet ouvrage le 1er de 7bre [septembre] le brouillon (...) j'ai mis trois jours à corriger le brouillon (...) fini le 21 9bre [novembre] 39 jours de copie (...) » Les deux dernières phrases de ce document sont citées par Maurice Lever (Sade, p. 638, sans indication de sources) : «C'est le 4 décembre que tout est absolument fini, et que j'emballe le brouillon. En tout, 3 mois, 4 jours».
Provenance
archives de la famille Sade.