Traictez des droictz et libertez de l'Eglise gallicane. Paris, Olivier de Varennes, 1609.

In-4 (231 x 162 mm).



reliure de l'époque. Vélin souple, traces d'attaches, au dos titre abrégé à l'encre.
Quelques taches et manques à la reliure. Mouillures claires, travail de vers au bas de la charnière.

François de Malherbe (grand ex-libris armorié au verso du titre)--Marc-Antoine de Malherbe, son fils--Le Blanc de Castillon, avocat général (ex-libris manuscrit du XVIII^e siècle au premier contreplat)--Jacques Guérin (1994, n° 13).

Quelques taches et manques à la reliure. Mouillures claires, travail de vers au bas de la charnière (pp. 31 à 119).
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Ouvrage réunissant dix remontrances, mémoires ou traités, sur les privilèges de l'église gallicane, dont les célèbres Libertez de l'Eglise Gallicane de Pierre Pithou.

L'ex-dono de Malherbe est rédigé par François de Malherbe en latin (haut du titre) : Offert à son fils M. Antoine. Fr. Malherbe Paris 1619. Et porte cette injonction, également en latin, au bas de la même page, accompagnée de la signature de Malherbe : Réjouis toi dans le Seigneur, et il t'accordera les souhaits de ton coeur. Malherbe.
Marc-Antoine Malherbe mourut en 1627, un an avant son père. Il est plusieurs fois impliqué dans des duels, et entraîné dans des démêlés avec la justice : en 1622, en 1624, puis finalement en 1627, combat dont il meurt, tué par Charles de Fortia de Piles. Malherbe écrit alors "Sur la mort du fils de l'auteur" :
"Que mon fils ait perdu sa dépouille mortelle,
Ce fils qui fut si brave et que j'aimai si fort,
Je ne l'impute point à l'injure du sort,
Puisque finir à l'homme est chose naturelle" (...)
Au premier contreplat, sous l'ex-libris de l'avocat general Le Blanc de Castillon, figure cette annotation manuscrite : L'authenticité a été reconnue par M. Roux Alpheran.  Roux-Alpheran est l'auteur des Recherches biographiques sur Malherbe et sa famille (1840).