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Matteo Rosselli Firenze 1578-1650
Estimate
25,000 - 35,000 EUR
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Description
- Matteo Rosselli
- Portrait de jeune homme vu de trois-quartsEtude de figure drapée à la sanguine au verso
- Huile sur papier
Exhibited
An exhibition of Old Masters Drawings, Colnaghi, Londres, 14 juin-16 juillet 1983, cat. n° 32.
Catalogue Note
Matteo Rosselli fut le maître des plus importants artistes de l'école florentine du XVIIe siècle : Francesco Furini, Jacopo Vignali ou encore Lorenzo Lippi.
La présente tête d'expression est une oeuvre caractéristique de Rosselli qui fut d'abord un grand dessinateur et est connu pour ses nombreuses études de personnages au trait sûr et au modelé délicat, souvent préparatoires pour des peintures, essentiellement des commandes publiques pour les grandes familles de Florence.
On rapprochera notre Tête d'homme aux yeux pensifs et aux lèvres entrouvertes de deux dessins à la sanguine conservés au Département des Arts graphiques du musée du Louvre, Tête de jeune garçon de profil à gauche (Inv.1544) et un Portrait de femme en buste coiffé d'un chignon (Inv.1543) montrant des visages un peu charnus dont le type physique évoque fortement celui de notre jeune homme. Ces différentes études dénotent toutes une même volonté de naturalisme, trahissant l'influence de l'art révolutionnaire des Carraches avec lequel Rosselli a pu se familiariser lors de son passage à Rome en 1602.
La présente tête d'expression est une oeuvre caractéristique de Rosselli qui fut d'abord un grand dessinateur et est connu pour ses nombreuses études de personnages au trait sûr et au modelé délicat, souvent préparatoires pour des peintures, essentiellement des commandes publiques pour les grandes familles de Florence.
On rapprochera notre Tête d'homme aux yeux pensifs et aux lèvres entrouvertes de deux dessins à la sanguine conservés au Département des Arts graphiques du musée du Louvre, Tête de jeune garçon de profil à gauche (Inv.1544) et un Portrait de femme en buste coiffé d'un chignon (Inv.1543) montrant des visages un peu charnus dont le type physique évoque fortement celui de notre jeune homme. Ces différentes études dénotent toutes une même volonté de naturalisme, trahissant l'influence de l'art révolutionnaire des Carraches avec lequel Rosselli a pu se familiariser lors de son passage à Rome en 1602.