Lot 22
  • 22

Important 'Baiser de Paix' ou 'Pax' en argent doré représentant la Déploration du Christ Italie, Rome, circa 1720, par Giovanni Giardini (1646-1722)

Estimate
20,000 - 30,000 EUR
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Description

  • Important 'Baiser de Paix' ou 'Pax' en argent doré représentant la Déploration du Christ
  • poinçonné deux fois, sur l'encadrement et sur le présentoir, du poinçon de Giovanni Giardini ( poinçon est un panier de fleurs, un canestrino di fiori), et le poinçon de la ville de Rome, vers 1720
  • argent doré,
  • Haut 20 cm
  • Height 7 3/4 in

Exhibited

Trinity Fine Art, An Exhibition of Old Master Drawings and European Works of Art, Londres, May 1995, p. 196, no. 105.

Literature

- Disegni Diversi, inventati e delineati da Giovanni Giardini da Forli, Rome, 1714, 2 vol. (réed. ) Florence, 1978.
- C. Grigioni, Giovanni Giardini da Forli, Rocca San Casciano, 1963, p. 91.
- A. Gonzalez-Palacios, Arredi e ornamenti alla Corte di Roma 1560-1795, p. 138 (ill.).
 - A. Calissoni Bulgari, Argentieri Gemmari e orafi di Roma, Rome, 1987, no. 81.

Catalogue Note

Originaire de Forli, Giovanni Giardini (1646-1722) fut l'un des orfèvres les plus importants à Rome à la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle. De plus, il est fondeur de bronze à la Zecca papale. Peu de pièces d'argenterie nous sont parvenues aujourd'hui mais ses nombreux dessins et gravures éditées témoignent de la créativité et de la richesse de son oeuvre. Parmi les pièces les plus importantes, citons l'autel de la Madonnadel Fuoco dans la cathédrale de Forli, un reliquaire à Gubbio, un bénitier en argent et lapislazuli au Metropolitain Museum de New York (ancienne collection Thurn & Taxis) et l'extraordinaire reliquaire de la Vraie Croix en porphyre, bronze doré et argent au Kunsthistorisches Museum de Vienne.
Notre pax reprend les motifs de volutes, guirlandes et têtes d'angelots de ses gravures d'ornements. Parmi les dessins ecclesiastiques, on retrouve une autre interprétation d'un sujet de Pietà de Giardini. Néanmoins, l'inventaire après décès de l'orfèvre en 1722 mentionne un dessin d'une Déploration du Christ qui peut tout à fait être rapproché à notre pièce : 'un ornamento di legno grande servito per modello di gettito di metallo con bassorilievo dentro di rame non finito rappresentante la Pietà' , (Inventario dell' eredità di Giovanni Giardini, 10 feb. 1722, cité par C. Grigioni, op. cit.).
Cette pièce témoigne de la virtuosité de l'orfèvre, qui a su mêler des surfaces mates finement cisélées et polies, alterner des parties creuses avec des éléments en relief, afin de créer une pièce remarquable de l'orfèvrerie Romaine du début du XVIIIe siècle.