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Lot 135
  • 135

Lettre autographe signée à Henri Parisot. Berlin, le 17 janvier 1936.

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Description

  • Hans Bellmer
  • Lettre autographe signée à Henri Parisot.Berlin, le 17 janvier 1936.
Magnifique lettre écrite de Berlin pour la préparation de l'édition française de Die Puppe où il est question des épreuves photographiques réalisées par André Caillet, du choix du papier, d'un projet pour un second recueil, ainsi que d'un exemplaire du Grand Jeu que Parisot a fait envoyer à Bellmer et que celui-ci qualifie de "livre merveilleux". 
" Ecoeuré infiniment par 'la vie quotidienne' de ces jours, il m'est un asyle. Mais je ne sais vraiment pas comment vous remercier jamais. Et après tout, en plus, tout ce que vous faites pour mon recueil! Je suis si dépourvu de l'argent que je ne peux même pas vous adresser tous les agrandissements que je voudrais. Je pense, je pourrais peut-être vous adresser une fois un joli négatif, car ces quelques mois j'en fais des doublettes (...) La possibilité de rater quelque chose existe toujours. Le procédé de l'agrandissement de chaque photo offre les mêmes chances de rater les résultats (...) Je vous avoue que je fais l'oeil secrètement à l'idée de faire suivre au recueil en travail, si tôt que possible, un second, pourvu que j'obtienne un texte utilisable pour ce but. (N'en parlons pas à la G.L.M. et ne lui montrons pas les photos de la seconde série afin qu'il ne perde pas l'intérêt pour la première! Je suis en train de faire encore des photos, pour en avoir, en fin de compte, dix  qui ne contiennent pas de reprises ou des faiblesses)" (Berlin, 17 janvier 1936, 1 p. in-4).   

Catalogue Note

Le poète et éditeur Henri Parisot (1908-1979) fut le premier contact surréaliste de Hans Bellmer à Paris. Ce dernier, ayant dû fuir le régime nazi en Allemagne, se retrouva mêlé aux surréalistes dès le mois de février 1935. Parisot le sollicita pour le frontispice du second recueil de Gisèle Prassinos, Une demande en mariage, publié chez G.L.M. en août 1935. Retourné à Berlin pour quelques semaines, Bellmer s'installera définitivement à Paris en avril 1935. C'est le 1er juin que La Poupée, traduite par Robert Valençay, paraît chez G.L.M.