Lot 111
  • 111

Charles Meynier Paris 1768 - 1832

Estimate
4,000 - 6,000 EUR
bidding is closed

Description

  • Charles Meynier
  • Calliope, muse de la poésie
  • Huile sur toile

Literature

I. Meyer-Michalon, "Un grand décor de Charles Meynier sous le Directoire : la galerie des Muses de Boyer-Fonfrède", Histoire de l'art, no.58, avril 2006, cité sous la note 32.

Condition

The catalogue illustration is quite representative. Old relining. Under the blue light inspection, a few very located and small retouches : one in the right upper corner, two others in the grey clouds, one in the brest, another in the white dress under the knee, and lower left near the crown. Very good general condition.
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
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Catalogue Note

Elève de Vincent, Charles Meynier remporta le Grand Prix en 1789, en même temps que Girodet,  ce qui lui permit d'intégrer l'Académie de France à Rome. Il devint l'un des grands décorateurs de l'époque néoclassique.
La présente esquisse, d'une fraicheur exceptionnelle, est préparatoire pour le grand tableau exposé au Salon de 1798 (no.301), Calliope, muse qui préside au poème épique. Ce tableau faisait partie de la plus importante commande obtenue par Meynier avant 1800 : une série de neuf toiles consacrées aux dieux du Parnasse, dont certaines seront exposées au Salon de 1798 et 1800.
Les sources concordent pour faire de l'industriel toulousain Boyer-Fonfrède, connu par ses filatures de coton installées dans les anciens couvents de Toulouse et frère du fameux conventionnel bordelais, le commanditaire de cet ensemble. La série, destinée à sa galerie de peintures, fut acquise par le général Castella de Berlens, patricien fribourgeois, qui l'installa dans son château de Wallenried près de Fribourg vers 1820 et dans lequel elle a été conservée jusqu'au début des années 1980 avant son acquisition par le musée de Cleveland en 2003.
Signalons l'existence sur le marché new-yorkais en 1986 (galerie Zangrilly-Brady & Co) d'un dessin préparatoire à notre esquisse peinte, présentant des variantes notables avec celle-ci.

Le présent tableau sera inclus dans le Catalogue Raisonné actuellement en préparation sur l'artiste par Madame Isabelle Meyer-Michalon que nous remercions pour son aide dans la description de ce numéro.