Lot 20
  • 20

Le premier tome de l'architecture Paris, Frédéric Morel (1568)

Estimate
10,000 - 15,000 EUR
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Description

  • Philibert de L'Orme
  • Le premier tome de l'architectureParis, Frédéric Morel (1568)
In-folio (368 x 236 mm) de (4) ff., 283, (1)f. de privilège, (5) ff. de table, 1 f. bl., veau granité, triple filet doré sur les plats, armes au centre, dos à nerfs orné de caissons de fleurons dorés, pièce de titre de maroquin rouge, roulette sur les coupes, tranches rouges (reliure de la fin du XVIIe siècle).



Édition originale de l’œuvre majeur du grand architecte français de la Renaissance, dédiée à Catherine de Médicis.



Coins, coiffes et mors restaurés par une main habile.

Provenance

Samuel Bernard (1651-1739).

Literature

British Architectural Library, Early Printed Books, 1478-1840, 1955; J.T. Quentin, En français dans le texte, 63 (“Tout inachevé qu’il fût, Le Premier Tome de l’architecture devait être pendant plus d’un siècle, quasiment le seul traité d’architecture français au sens plein du terme jusqu’à la publication du Cours d’Architecture de François Blondel publié entre 1675 et 1688); Mortimer, French XVIth Century Books, 356; Pérouse de Montclos, Philibert de l’Orme, Architecte du Roi (1514-1570), pp. 106-121.

Catalogue Note

Théoricien autant que praticien, de l’Orme reste, avec J. Bulland et Androuet du Cerceau, l’un des trois grands architectes français du XVIe siècle. Dans son livre à caractère encyclopédique, l’auteur d’origine lyonnaise évoque ses diverses constructions dont le château d’Anet et fournit de nombreuses indications sur son époque. Unsecond volume était prévu, il ne fut jamais publié.
L’ouvrage comprend un titre et 205 gravures sur bois d’après de l’Orme, dont 74 à pleine page et 7 à double page.
Elles figurent des diagrammes, des plans, des coupes, des élévations de bâtiments qui restituent la beauté d’édifices pour la plupart détruits, et établissent cet ordre français que prônait de l’Orme.
Très bel exemplaire aux armes de Samuel Bernard, le plus célèbre banquier de son temps. Il prêta de l’argent à Louis XIV puis à Louis XV et sa famille se trouva par la suite alliée aux plus grands noms. Le père de Samuel Bernard avait été peintre et graveur. Il est de la seconde émission, avec la page de titre datée de 1568 pour seule différence.