After the rupture caused by the Egyptian campaign (1798–1801), Napoleon sought to reestablish ties with the Sublime Porte in order to counter the growing influence of Russia and Great Britain in the Levant. In 1806, the Ottoman Empire's ambassador in Paris, Muhib Effendi, presented the Emperor with a diamond aigrette and a diamond-encrusted box bearing the Sultan's monogram, while offering the Empress a necklace of pearls and precious fabrics. It is within the context of these diplomatic gifts that our furniture set, made by Pierre-Gaston Brion and Alexandre Maigret, was likely presented by Napoleon to Sultan Selim III during the diplomatic mission led by General Horace Sébastiani to Constantinople in 1806.

These gifts were intended to demonstrate the power of the French Empire and to flatter the Ottoman taste for ceremonial objects, while also fitting into an ancient tradition of diplomatic exchange. Through this display of grandeur, Napoleon hoped to strengthen his legitimacy in the eyes of the Sublime Porte and establish a lasting influence in Constantinople.
While this strategy had a temporary effect – with the Sultan recognizing Napoleon as Emperor – it did not lead to a lasting alliance, and the Ottoman Empire turned back to Great Britain in 1809.
Après la rupture causée par la campagne d’Égypte (1798–1801), Napoléon cherche à rétablir des liens avec la Sublime Porte pour contrer l’influence grandissante de la Russie et de la Grande-Bretagne au Levant. En 1806, l’ambassadeur de l’Empire Ottoman à Paris, Muhib Effendi, fait présent à l’Empereur d’une aigrette de diamants et d’une boîte garnie de diamants au chiffre du sultan tandis qu’il offre à l’Impératrice un collier de perles et d’étoffes précieuses. C’est dans le cadre de ces cadeaux diplomatiques que s’inscrit notre ensemble de mobilier réalisé par Pierre-Gaston Brion et Alexandre Maigret, et probablement offert par Napoléon au Sultan Sélim III à l’occasion de la mission diplomatique menée par le général Horace Sébastiani à Constantinople en 1806.

Ces présents avaient pour fonction de témoigner de la puissance de l’Empire français et de flatter le goût ottoman pour les objets d’apparat, tout en s’inscrivant dans une tradition ancienne d’échange diplomatique. Par ce faste, Napoléon espérait renforcer sa légitimité aux yeux de la Sublime Porte et instaurer une influence durable à Constantinople.
Si cette stratégie produisit un effet temporaire – le sultan reconnaissant Napoléon comme Empereur – elle ne permit cependant pas de sceller une alliance durable, et l’Empire ottoman se tourna à nouveau vers la Grande-Bretagne dès 1809.