This portrait, long thought to be a work by Baron Gérard and exhibited as such in the major exhibition Napoléon in 1969, op. cit, is in fact by Marie-Guillemine Benoist. There is in fact a large full-length version in which the Empress’s face and crown are identical: this was exhibited at the 1812 Salon and is now in the Musée National du Château de Fontainebleau (ill. 1).

Crowned with a pearl and cameo diadem, the young Empress, twenty-one years old, wears a décolleté white gown strewn with gold bees. Her aristocratic bearing and confident gaze bear witness to her royal origins. The model’s charm, the pictorial quality and the sumptuous frame in carved and gilded wood enhance the portrait and transform it into a true objet d’art of exceptional refinement.
There is presently no known replica of this composition. According to the catalogue of the exhibition Napoleon, op. cit., our version was made for Marie-Louise. Full-length replicas may have been envisaged for propaganda purposes, since Napoleon wished to demonstrate the stability and legitimacy of the Empire by highlighting the role and position of the Empress, mother of the heir to the throne, with her posing in front of the Emperor’s throne, the imperial crown prominently placed at her side. But the speed of political events probably prevented the production of replicas.
Marie-Louise of Habsburg-Lorraine (1791–1847) was the eldest daughter of Emperor Francis I of Austria and great-niece of Queen Marie-Antoinette. Married to Napoleon in 1810, mother of the King of Rome by 1811, she witnessed the fall of the Empire before returning with her son to the court in Vienna. When she became Duchess of Parma in 1816, she moved to the city and lived there until her death.
Marie-Guillemine Laville-Leroux, married name Benoist, was a pupil of Vigée-Lebrun and then of David. Her talent, recognized by the Beaux-Arts administration during the Consulat, brought her an official commission for a Portrait of Napoleon Bonaparte as First Consul in 1803 (see lot 10) for the city of Ghent. Later, she painted a Portrait of Napoleon in His Coronation Robes, followed by several portraits of the imperial family, including Pauline Bonaparte (Musée National du Château de Fontainebleau). Her most famous work is unquestionably the Portrait of Madeleine, also known as Portrait of a Young Black Woman, possibly painted in support of the abolition of slavery (Musée du Louvre).
Le portrait, longtemps considéré comme une œuvre du baron Gérard et présenté comme tel dans l’importante exposition Napoléon en 1969, op. cit., est en réalité de la main de Marie-Guillemine Benoist. Il existe en effet une grande version en pied montrant à l’identique le visage et la couronne de l’Impératrice. Il a été exposé au Salon de 1812 et se trouve aujourd’hui au musée national du château de Fontainebleau (ill. 1)

Couronnée d’un diadème de perles et de camées, la jeune Impératrice de 21 ans porte une robe blanche décolletée, semée d’abeilles d’or. Son port altier et son regard assuré indiquent ses origines royales. Le charme du modèle, la qualité picturale et la somptuosité du cadre en bois sculpté doré, magnifient le portrait et le transforment en un véritable objet d’art, d’un raffinement extrême.
On ne connaît à ce jour pas de réplique de cette composition. Selon le catalogue de l’exposition Napoléon, op. cit., notre version était destinée à Marie-Louise. Des répliques en pied ont peut-être été envisagées à des fins de propagande, Napoléon désirant en effet montrer la stabilité et la légitimité de l’Empire en mettant en valeur le rôle et la place de l’Impératrice, mère de l’héritier de la couronne : elle pose devant le trône de l’Empereur, la couronne impériale placée en évidence à ses côtés. Mais l’accélération des événements politiques empêchèrent probablement la réalisation de répliques.
Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine (1791-1847) était la fille aînée de l'Empereur François Ier d’Autriche et la petite-nièce de la reine Marie-Antoinette. Mariée à Napoléon en 1810, mère du roi de Rome en 1811, elle assista à la chute de l’Empire puis retourna avec son fils à la cour de Vienne. Devenue duchesse de Parme en 1816, elle s’installa dans cette ville et y vécut jusqu’à son décès.
Marie-Guillemine Laville-Leroux, épouse Benoist, fut élève de Vigée-Lebrun puis de David. Son talent, reconnu par l’administration des Beaux-Arts dès le Consulat, lui valut en 1803 la commande officielle d’un Portrait de Bonaparte premier consul (voir le lot 10) pour la ville de Gand. Par la suite, elle réalisa un Portrait de Napoléon en costume de Sacre, puis plusieurs effigies de la famille impériale, dont celle de Pauline Bonaparte (musée national du château de Fontainebleau). Son œuvre la plus célèbre est incontestablement le Portrait de Madeleine, titrée aussi Portrait de jeune femme noire, possible plaidoyer en faveur de l’émancipation de l’esclavage (musée du Louvre).