

Ses notes couvrent les deux tomes. Le tome I avec le Tableau de la Nature ; d’après ses apostilles : partie astronomique - composition chimique des aérolithes - changements futurs dans le ciel - vie céleste - intérieur de la terre - boussole chinoise - lumière animale de la mer - tremblements de terre - cause du vulcanisme d’après Platon - Fossiles - Méditerranée - Caspienne - Courants océaniques - brouillards reproduisant les bas-fonds - vie marine - Depuis Colomb l’homme circule sur la terre - Si la terre n’avait pas d’air. - Le tome II avec son Histoire de l’idée du Cosmos ; notes fort diversifiées : de la taille des arbres, l’invention des coulisses, les parcs des rois persans, le tala sucre de canne, le collège astronomique de Babylone, les noms indiens des marchandises apportées à Salomon, les voyages légendaires ; des philosophes, historiens cités ; l’histoire de l’antiquité à l’Amérique des Vikings, de Colomb ; les savants du XVIe, Copernic, Tycho-Brahé… Il plonge vers les “prairies oceaniques”, note dans le t. I la lumière animale de la mer sous les tropiques : “Mais ici la lumière est un produit des forces organiques de la nature ; les vagues couronnées d’une écume phosphorescente s’élèvent roulent et se brisent comme en une mer de feu ; chaque point de l’immense surface est une étincelle et dans chaque étincelle se manifeste la vie animale d’un monde invisible”. Dans les notes du Cosmos, il pointe les Jardins d’Adonis “le jardin où Vénus s’unit à Adonis symbole de la jeunesse trop tôt flétrie, de la croissance féconde et de la destruction”, l’or d’Ophir, le sucre et les éléphants.
Le dernier feuillet sur les “questions academiques” puise ses informations dans Cicéron, édition Fournier, mais bien d’autres noms apparaissent également comme Xénophane, Strabon, Anaximandre…
"C’est ainsi que la science conduit l’esprit humain des plus simples premisses aux plus hautes conceptions et lui ouvre ces champs sillonnés par la lumière où 'germent des myriades de monde comme l’herbe d’une nuit' – extrait d’un sonnet de Guillaume de Humboldt".