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Lot 141
  • 141

ZAO WOU-KI | Paysage avec encadrement

Estimate
2,000 - 3,000 EUR
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bidding is closed

Description

  • Zao Wou-Ki
  • Paysage avec encadrement 
  • lithograph on paper
  • 37,5 x 45 cm (image); 14 3/4 x 17 3/4 in. (image) / 49,5 x 64,5 cm (feuille); 19 1/2 x 25 3/8 in. (sheet)
singed, numbered 36/65 and dated 51 etching print Executed in 1951, this work is number 36 from an edition of 65 plus 6 artist's proofs on Rives paper, printed by G. Leblanc, Paris. 

Literature

Jorgen Agerup, Zao Wou-Ki, The Graphic Work, A Catalogue Raisonné 1937-1995, p. 51, no. 69, illustrated in colour

Condition

Please note that this work has been inspected framed. The colours are fairly accurate in the catalogue illustration although the overall tonality is warmer. The paper is slightly wavy and presents some flattened creases along the edges. The edges, which are partially visible under the frame, present some minor wears, and a small stain is visible under close inspection along the lower left edge. Few tiny foxing spots are showing throughout the work.
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
NOTWITHSTANDING THIS REPORT OR ANY DISCUSSIONS CONCERNING A LOT, ALL LOTS ARE OFFERED AND SOLD AS IS" IN ACCORDANCE WITH THE CONDITIONS OF BUSINESS PRINTED IN THE SALE CATALOGUE."

Catalogue Note

"J’aime que l’on se promène dans mes toiles comme je m’y promène moi-même en les faisant". Si ce désir exprimé par l’artiste Zao Wou-Ki vaut pour ses œuvres picturales, il reste tout à fait pertinent à l’égard ses productions graphiques, qui constituent une part non négligeable de son œuvre prolifique. Après une étude du dessin d’après modèle vivant ainsi que de la peinture à l’huile à l’Ecole des Beaux-Arts d’Hangzhou, le peintre arrive à Paris en 1948 et s’initie dès l’année suivante à la technique de la lithographie en travaillant dans l’atelier d’Edmond Desjobert. "L’idée de jeter de la couleur sur une grande pierre blanche poreuse, comme sur du papier de Chine, me plaisait". Malgré un intérêt précoce pour les productions artistiques occidentales, Zao Wou-Ki demeure en effet marqué par la tradition chinoise dont il est issu, rejetée un temps mais qui s’exprime de nouveau par l’emploi récurrent des signes, et ce notamment depuis la découverte des œuvres de Paul Klee en 1951. Tantôt des signes donc, tantôt des paysages tels des paradis perdus, tantôt des atmosphères qui s’assombrissent, ses lithographies répondent à ses évolutions picturales, et vont très vite marquer ceux qui sont amenés à les découvrir. Elles produisent un tel effet sur le poète belge Henri Michaux que ce dernier rédige huit poèmes en prose pour illustrer les gravures du jeune artiste chinois inconnu alors, et réunit l’ensemble dans l’ouvrage Lecture de huit lithographies de Zao Wou-Ki en 1950. Et contrairement à l’usage qui veut que la gravure illustre un texte, c’est bien l’inverse qui se produit ici, illustrant ainsi le prestige de l’œuvre graphique de Zao Wou-Ki.