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WILLY LAMBIL (NÉ EN 1936) Les Tuniques bleues - Tome 17 El Padre Planche 5
Estimate
12,000 - 15,000 EUR
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Description
- WILLY LAMBIL
- Les Tuniques bleues - Tome 17 El Padre Planche 5
- Encre de Chine sur papier
- 32,5 x 44,5 cm
Dupuis - 1981
Extraite de l’album El Padre, l’une des aventures le plus singulières et les plus réussies des Tuniques Bleues, une leçon d’encrage et d’ambiance nocturne. Avec un art consommé de l’ellipse, Lambil, servi par le scénario de son comparse Raoul Cauvin, saisit les meilleurs moments de cette course-poursuite entre Blutch et Chesterfield d’une part, et les Indiens de l’autre. La troisième case, en ombre chinoise, est une pure merveille mêlant efficacité et pure esthétique. Quant à la suivante, jouant magistralement avec les effets de lumière du feu, elle offre au lecteur un cadrage remarquable. Une véritable tension s’installe dans cette page en dépit de la comédie à laquelle se livrent inlassablement le sergent soupe-au-lait et son caporal tire-au-flanc, appelés malgré eux à devenir l’un des vieux couples de la BD d’humour. La dernière case de la planche est d’ailleurs là pour assurer le page-turning mais aussi le rappel de l’éternelle mauvaise humeur de Blutch, mis sous pression par son supérieur. Digne du Jijé de la grande époque.
Extraite de l’album El Padre, l’une des aventures le plus singulières et les plus réussies des Tuniques Bleues, une leçon d’encrage et d’ambiance nocturne. Avec un art consommé de l’ellipse, Lambil, servi par le scénario de son comparse Raoul Cauvin, saisit les meilleurs moments de cette course-poursuite entre Blutch et Chesterfield d’une part, et les Indiens de l’autre. La troisième case, en ombre chinoise, est une pure merveille mêlant efficacité et pure esthétique. Quant à la suivante, jouant magistralement avec les effets de lumière du feu, elle offre au lecteur un cadrage remarquable. Une véritable tension s’installe dans cette page en dépit de la comédie à laquelle se livrent inlassablement le sergent soupe-au-lait et son caporal tire-au-flanc, appelés malgré eux à devenir l’un des vieux couples de la BD d’humour. La dernière case de la planche est d’ailleurs là pour assurer le page-turning mais aussi le rappel de l’éternelle mauvaise humeur de Blutch, mis sous pression par son supérieur. Digne du Jijé de la grande époque.