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Du Fouilloux, Jacques
Estimate
100,000 - 150,000 EUR
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Description
- La Venerie de Iaques du Fouilloux Escuyer, seigneur dudit lieu, pays de Gastine, en Poitou. Dediée au Roy Treschrestien Charles neufiesme de ce nom. Plusieurs Receptes et Remedes pour guerir les Chiens de diverses maladies. Plus, l’Adolescence de l’Autheur. A Poitiers, par les de Marnefz, & Bouchetz frères, 1561.
- ink on paper and leather
Petit in-folio (270 x 195 mm) de 4 ff.n.ch, 214 pp. et 1 f.n.ch. Maroquin brun, dos à nerfs, dentelle intérieure, deux filets sur les coupes, tranches dorées sur marbrure (reliure du XIXe siècle).
Exemplaire lavé ; importante et habile réparation au bas du titre, sans atteinte à l’imprimé ; infimes réfections dans les coins supérieurs des quatre derniers cahiers ; dernier feuillet un peu effrangé.
Édition originale, de la plus grande rareté.
L’un des chefs-d’œuvre de la littérature française sur la vénerie – tant au point de vue cynégétique que littéraire – et l’un des plus grands livres de chasse jamais imprimés, modèle de tous les traités publiés depuis.
L’illustration, gravée sur bois, est célèbre à juste titre : elle se compose d’une grande planche montrant l’auteur agenouillé, en costume de chasse, offrant son livre à Charles IX entouré de plusieurs seigneurs et hallebardiers, et de 56 figures à mi-page ou à pleine page illustrant les différents sujets traités dans les 63 chapitres de la Vénerie, dans les Receptes et dans le poème autobiographique de L’Adolescence.
Cette suite, souvent copiée et imitée, est l’un des chefs-d’œuvre de l’iconographie cynégétique et la première véritable illustration technique sur le sujet.
Gravées dans un style aussi précis qu’harmonieux, « fort expressives dans leur simplicité » (F. Remigereau), ces figures où l’on devine la main de l’auteur-veneur montrent différentes races de chiens, des cerfs, des sangliers, des lièvres, le renard et le blaireau, la curée, etc., ainsi que de nombreuses scènes de chasse représentant le veneur et son limier en action.
Le dernier feuillet, imprimé sur deux colonnes, contient une Complainte du Cerf à monsieur du Foüilloux composée par Guillaume Bouchet.
Il existe deux émissions de la Vénerie de Du Fouilloux, l'une portant la date de 1561 sur le titre, l’autre non datée : les différents bibliographes, dont François Remigereau, ont prouvé que ces deux émissions étaient strictement identiques, et que celle non datée avait été probablement conçue pour suggérer l’existence d’une réedition – effort inutile, car les deux s’épuisèrent très rapidement et qu’une véritable deuxième édition vit le jour dès 1562.
Dans cette édition inaugurale, les tons de chasse, ainsi que les airs du huchement des bergères ont été imprimés à part sur de petites bandes de papier collées, après coup, aux endroits voulus. On peut apercevoir, par transparence, les lignes des portées primitives qui avaient été imprimées sur la feuille même, mais sans aucune note, ni le moindre signe de musique. François Remigereau suggère que l’état par trop défectueux des portées a sans doute conduit l’imprimeur à adopter le procédé des bandes imprimées à part et collées directement sur la page.
Exemplaire bien établi, avec de bonnes marges extérieures et inférieures.
Cette édition n’est pas seulement rare, elle est aussi, dit Thiébaud, « l’une des plus belles avec ses élégants caractères italiques ; c’est la seule de format petit in-folio ».
Références : Thiébaud, 294-295. – Souhart, 148. – Schwerdt, I, 152. – Huzard, II, 4862 & 4863. – F. Remigereau, Jacques Du Fouilloux et son traité de La Vénerie, p. 61 passim.
Exemplaire lavé ; importante et habile réparation au bas du titre, sans atteinte à l’imprimé ; infimes réfections dans les coins supérieurs des quatre derniers cahiers ; dernier feuillet un peu effrangé.
Édition originale, de la plus grande rareté.
L’un des chefs-d’œuvre de la littérature française sur la vénerie – tant au point de vue cynégétique que littéraire – et l’un des plus grands livres de chasse jamais imprimés, modèle de tous les traités publiés depuis.
L’illustration, gravée sur bois, est célèbre à juste titre : elle se compose d’une grande planche montrant l’auteur agenouillé, en costume de chasse, offrant son livre à Charles IX entouré de plusieurs seigneurs et hallebardiers, et de 56 figures à mi-page ou à pleine page illustrant les différents sujets traités dans les 63 chapitres de la Vénerie, dans les Receptes et dans le poème autobiographique de L’Adolescence.
Cette suite, souvent copiée et imitée, est l’un des chefs-d’œuvre de l’iconographie cynégétique et la première véritable illustration technique sur le sujet.
Gravées dans un style aussi précis qu’harmonieux, « fort expressives dans leur simplicité » (F. Remigereau), ces figures où l’on devine la main de l’auteur-veneur montrent différentes races de chiens, des cerfs, des sangliers, des lièvres, le renard et le blaireau, la curée, etc., ainsi que de nombreuses scènes de chasse représentant le veneur et son limier en action.
Le dernier feuillet, imprimé sur deux colonnes, contient une Complainte du Cerf à monsieur du Foüilloux composée par Guillaume Bouchet.
Il existe deux émissions de la Vénerie de Du Fouilloux, l'une portant la date de 1561 sur le titre, l’autre non datée : les différents bibliographes, dont François Remigereau, ont prouvé que ces deux émissions étaient strictement identiques, et que celle non datée avait été probablement conçue pour suggérer l’existence d’une réedition – effort inutile, car les deux s’épuisèrent très rapidement et qu’une véritable deuxième édition vit le jour dès 1562.
Dans cette édition inaugurale, les tons de chasse, ainsi que les airs du huchement des bergères ont été imprimés à part sur de petites bandes de papier collées, après coup, aux endroits voulus. On peut apercevoir, par transparence, les lignes des portées primitives qui avaient été imprimées sur la feuille même, mais sans aucune note, ni le moindre signe de musique. François Remigereau suggère que l’état par trop défectueux des portées a sans doute conduit l’imprimeur à adopter le procédé des bandes imprimées à part et collées directement sur la page.
Exemplaire bien établi, avec de bonnes marges extérieures et inférieures.
Cette édition n’est pas seulement rare, elle est aussi, dit Thiébaud, « l’une des plus belles avec ses élégants caractères italiques ; c’est la seule de format petit in-folio ».
Références : Thiébaud, 294-295. – Souhart, 148. – Schwerdt, I, 152. – Huzard, II, 4862 & 4863. – F. Remigereau, Jacques Du Fouilloux et son traité de La Vénerie, p. 61 passim.