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Raymond Macherot (1924-2008) Clifton a New York
Estimate
5,000 - 6,000 EUR
bidding is closed
Description
- Raymond Macherot (1924-2008)
- encre de Chine sur papier
- 52,2 x 38 cm
(Lombard - 1962)
Même si l’on retiendra avant toute chose l’extraordinaire talent d’auteur animalier de Raymond Macherot, il ne faudrait pas négliger l’impact qu’ont eu certaines de ses autres histoires. Il a par exemple contribué aux scénarios d’Isabelle aux côtés de Franquin et Delporte. Mais il a aussi créé le personnage de Harold Wilberforce Clifton, le colonel du MI5 qui a été repris ensuite avec succès par Bob De Groot, d’abord avec Turk, ensuite avec Bédu, et enfin avec Michel Rodrigue. La série Clifton, baignée dans le flegme britannique comme dans une bonne sauce à la menthe, a permis à Macherot de décliner son talent dans un environnement le plus souvent urbain, à l’opposé du monde de Chlorophylle. On voit sur cette planche de Clifton à New York, paru en 1962, à quel point le dessinateur se sert de cette série policière pour instiller un humour particulier et développer des ambiances qui passent notamment par l’utilisation de nombreux aplats de noir préalables à la mise en couleur.
Même si l’on retiendra avant toute chose l’extraordinaire talent d’auteur animalier de Raymond Macherot, il ne faudrait pas négliger l’impact qu’ont eu certaines de ses autres histoires. Il a par exemple contribué aux scénarios d’Isabelle aux côtés de Franquin et Delporte. Mais il a aussi créé le personnage de Harold Wilberforce Clifton, le colonel du MI5 qui a été repris ensuite avec succès par Bob De Groot, d’abord avec Turk, ensuite avec Bédu, et enfin avec Michel Rodrigue. La série Clifton, baignée dans le flegme britannique comme dans une bonne sauce à la menthe, a permis à Macherot de décliner son talent dans un environnement le plus souvent urbain, à l’opposé du monde de Chlorophylle. On voit sur cette planche de Clifton à New York, paru en 1962, à quel point le dessinateur se sert de cette série policière pour instiller un humour particulier et développer des ambiances qui passent notamment par l’utilisation de nombreux aplats de noir préalables à la mise en couleur.