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Hermann (né en 1938) Comanche, le désert sans lumière
Estimate
2,000 - 3,000 EUR
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Description
- Hermann (né en 1938)
- encre de Chine sur papier
- 47 x 36 cm
Planche 38
(Lombard - 1976)
Hermann est l’un des plus grands metteurs en scène de la bande dessinée contemporaine. Si la deuxième partie de sa carrière se caractérise par une quête sans cesse renouvelée de la couleur, la première est beaucoup plus centrée sur la narration et l’efficacité du dessin à la plume. Cette planche de la série Comanche est extraite d’un des albums les plus forts de Greg, Le désert sans lumière. Le scénariste y aborde avec sensibilité et intelligence la difficile question de la réinsertion d’un détenu. Hermann, lui, est au sommet de son art, déjà ! D’une part, il est capable d’exprimer toute la frustration de Red Dust d’un bout à l’autre du livre. Mais surtout, il magnifie les scènes paroxystiques comme celle de cette planche 38. Cinq cases seulement, dont une, la case 3, attire immédiatement le regard. Plongée parfaitement maîtrisée, elle accentue le côté dramatique de la scène, tout comme la pluie, qui rince la page d’un bout à l’autre. Quant aux autres cases, on remarquera qu’elles sont systématiquement montrées sous un plan différent, renouvelant toujours l’intérêt du regard, en lien avec l’action.
(Lombard - 1976)
Hermann est l’un des plus grands metteurs en scène de la bande dessinée contemporaine. Si la deuxième partie de sa carrière se caractérise par une quête sans cesse renouvelée de la couleur, la première est beaucoup plus centrée sur la narration et l’efficacité du dessin à la plume. Cette planche de la série Comanche est extraite d’un des albums les plus forts de Greg, Le désert sans lumière. Le scénariste y aborde avec sensibilité et intelligence la difficile question de la réinsertion d’un détenu. Hermann, lui, est au sommet de son art, déjà ! D’une part, il est capable d’exprimer toute la frustration de Red Dust d’un bout à l’autre du livre. Mais surtout, il magnifie les scènes paroxystiques comme celle de cette planche 38. Cinq cases seulement, dont une, la case 3, attire immédiatement le regard. Plongée parfaitement maîtrisée, elle accentue le côté dramatique de la scène, tout comme la pluie, qui rince la page d’un bout à l’autre. Quant aux autres cases, on remarquera qu’elles sont systématiquement montrées sous un plan différent, renouvelant toujours l’intérêt du regard, en lien avec l’action.