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Midam (né en 1963) Kid Paddle, Alien chantilly
Estimate
3,500 - 5,000 EUR
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Description
- Midam (né en 1963)
- encre de Chine sur papier
- 36,5 x 28,5 cm chaque planche
Planche 204a et 204b
(Dupuis-1999)
Un des rares gags de Kid Paddle s’étalant sur deux pages. Il permet à Midam de poser l’ambiance et les dialogues de cette scène de pêche particulièrement atypique dans l’univers du Kid. D’abord parce que les relations père-fils de ce gag sont très tendres, ce qui est rare. Le fossé générationnel entre les deux a disparu au terme des deux pages, si bien que c’est avec Horace que Kid est finalement en désaccord. Par ailleurs, deux cases sont traitées en aplats et ombres chinoises, presque comme du noir et blanc. La troisième vignette de la première planche permet d’évoquer le temps qui passe, l’immobilité du pêcheur attendant la prise. Quant à l’avant-dernière de la deuxième planche, c’est presque une manière pudique pour l’auteur de ne pas montrer cette quasi effusion entre le père et le fils, moment si rare dans la série. On voit en tout cas que Midam sait parfaitement utiliser les outils que requiert son histoire, grande force des gagmen qui sont à la fois d’excellents dialoguistes, de très bons metteurs en scène, et des dessinateurs allant à l’essentiel.
(Dupuis-1999)
Un des rares gags de Kid Paddle s’étalant sur deux pages. Il permet à Midam de poser l’ambiance et les dialogues de cette scène de pêche particulièrement atypique dans l’univers du Kid. D’abord parce que les relations père-fils de ce gag sont très tendres, ce qui est rare. Le fossé générationnel entre les deux a disparu au terme des deux pages, si bien que c’est avec Horace que Kid est finalement en désaccord. Par ailleurs, deux cases sont traitées en aplats et ombres chinoises, presque comme du noir et blanc. La troisième vignette de la première planche permet d’évoquer le temps qui passe, l’immobilité du pêcheur attendant la prise. Quant à l’avant-dernière de la deuxième planche, c’est presque une manière pudique pour l’auteur de ne pas montrer cette quasi effusion entre le père et le fils, moment si rare dans la série. On voit en tout cas que Midam sait parfaitement utiliser les outils que requiert son histoire, grande force des gagmen qui sont à la fois d’excellents dialoguistes, de très bons metteurs en scène, et des dessinateurs allant à l’essentiel.