Lot 79
  • 79

Pendentif en ivoire, Pende, République Démocratique du Congo

Estimate
20,000 - 25,000 EUR
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Description

  • Pende
  • Pendentif en ivoire
  • Ivory with Superb Old Patina
  • haut. 6 cm
  • 2 2/5 in

Provenance

Galerie Ratton-Ladrière, Paris
Collection M. Haury, Paris, acquis ca. 1990
Yann Ferrandin, Paris
Collection privée

Condition

Very good condition overall. Wear consistent with age and use within the culture. Lackof material to the headdress due to very prolonged use and worn. A tiny loss to the chin.
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
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Catalogue Note

Ce joyau de la sculpture en ivoire des Pende se distingue à la fois par la rareté de son type, l'individualité de ses traits et sa très grande ancienneté. 

Emil Torday, dans ses Notes ethnographiques (1922, p. 297) souligna le premier que "chez les Bapende, le principal fétiche est le petit masque [...] qui est porté au cou [...] comme charme afin de prévenir ou guérir les maladies". L'abondant corpus des pendentifs en ivoire ikhoko se caractérise généralement par le port d'une coiffe à trois pointes, évoquant celle des masques fumu et pumbu. Ici, la profonde usure de la partie sommitale (ayant conduit à remplacer le premier trou, transversal, de suspension) ne permet pas d'identifier avec certitude la coiffe originellement représentée. Mais selon tout vraisemblance, elle symbolisait la coiffure en raphia cousue sur la tête du masque pota. Selon Viviane Baeke ("Les sculptures en ivoire des Pende" in Felix, White Gold, Black Hands, Ivory Sculpture in Congo, 2011, vol. 2, p. 257), la rareté de cette représentation "est peut-être due au fait que le masque pota est considéré comme un masque "guérisseur" par excellence". Son chignon pourrait également évoquer la coiffure de tête végétale dont s'orne ce masque et qui était autrefois également arborée par les hommes d'un certain âge (idem). S'impose enfin la rare individualité des traits naturalistes, dont la force est accentuée par la veinure de l'ivoire ayant creusé la partie gauche du visage.