Lot 128
  • 128

François-Léon Comerre

Estimate
15,000 - 20,000 EUR
Log in to view results
bidding is closed

Description

  • François-Léon Comerre
  • Le manteau légendaire
  • Signé en bas à gauche Léon Comerre; au dos, porte d'anciennes étiquettes avec les numéros 22.412 et 814
  • Huile sur toile
  • 64,5 x 92,5 cm ; 25 3/8 by 36 3/8 in
  • Frame: 112 x 87 x 7 cm

Provenance

Léon Gérard, Paris;
Pierre Lintilhac, Vichy;
Probablement, Collection Charles de Pauw;
Probablement, Sotheby's Londres, 18 juin 1986, lot 147

Condition

Painting on its original canvas ; some repaints along the frame, few scattered on the composition, and some in the lower left on the brown textile (wear) ; small retouches on the body ; restored cracks on the legs, the arm and pubis of the woman, over her bottom and on the lower right.
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
NOTWITHSTANDING THIS REPORT OR ANY DISCUSSIONS CONCERNING A LOT, ALL LOTS ARE OFFERED AND SOLD AS IS" IN ACCORDANCE WITH THE CONDITIONS OF BUSINESS PRINTED IN THE SALE CATALOGUE."

Catalogue Note

La composition est inspirée par le poème Le manteau légendaire par Emmanuel Duclos. Après que Joseph eut été vendu à des marchands par ses frères, il fut acheté par l'égyptien Putiphar, qui était alors l'équivalent du ministre de la justice de Pharaon. Traité comme un égal par son maître, alors qu'il en était l'esclave, Joseph vouait une certaine affection à Putiphar. Sa femme, Zouleïkha, s'était éprise du jeune homme, réputé pour sa beauté. Elle lui fit plusieurs fois des avances, que le jeune esclave ne cessait de repousser. Un jour où ils étaient seuls, Zouleïkha s'approcha de Joseph et agrippa sa tunique. Il s'éloigna, déchirant ainsi le vêtement. Prise de rage, la femme de Putiphar s'écria que Joseph avait essayé de profiter d'elle, et utilisa le morceau de tissu comme preuve de l'agression. Quand il entendit cette histoire, Putiphar fit jeter Joseph en prison.
Léon Comerre choisit le moment où la femme de Putiphar tient la tunique de Joseph entre les mains, le regard exprimant à la fois son dépit et sa détermination. Elle se présente à nous telle une féline, prête à condamner l'homme qui l'attirait pour le punir de ne pas être tombé sous son charme.

Léon Comerre exécuta plusieurs tableaux reprenant la même composition: une esquisse de plus grand format (74,3 x 115,6cm) fut vendue à Londres le 18 juin 1986. Une composition similaire, aux dimensions plus importantes (124 x 190cm), est illustrée dans la monographie de George Comerre, Léon Comerre 1850 - 1916, Paris 1980, p. 55.