Portée en cimier et dansée par paires au sein de la société Ci-wara pour célébrer l'union mythique de la terre et du soleil, cette sculpture se distingue par la dynamique des formes, superbement résumées à l'essentiel.
Ce style ancien, d'une modernité saisissante, provient selon Jean-Paul Colleyn de la région de Bamako ou du Belegu (Bamana, Un art et un savoir-vivre au Mali, 2002, p. 224, n° 213). Au sein de ce corpus restreint, elle s'apparente en particulier au cimier Ci-wara de l'ancienne collection Louis Carré, conservé dans les collections du Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (Kerchache, Paudrat et Stephan, L'Art Africain, 1988, p. 361, n° 371).