PF1313

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Lot 7
  • 7

[RÉVOLUTION FRANÇAISE]

Estimate
8,000 - 12,000 EUR
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Description

  • [RÉVOLUTION FRANÇAISE]
  • [Bénédiction générale des drapeaux de la Garde Nationale Parisienne]. Paris, (Vieilh de Varenne), 1789.
In-4 (266 x 203 mm). Basane mouchetée de l'époque, dos lisse orné de filets dorés, pièce de titre noire en long. Manquent les coiffes, charnière du premier plat partiellement fendue, coins frottés.

Condition

Manquent les coiffes, charnière du premier plat partiellement fendue, coins frottés.
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Catalogue Note

La bénédiction des drapeaux fut une cérémonie ordonnée dans le but d'asseoir l'autorité des nouvelles forces révolutionnaires. Elle choisit de consacrer la Garde nationale, force fédératrice encore en 1789, garante de la sécurité des Parisiens aussi bien contre la menace contre-révolutionnaire que contre celle de l'anarchie populaire. Elle fut à cette occasion érigée en symbole d'une révolution pacifique "adoptée" par le Roi. L'approbation du roi fut placardée dans Paris, déclarant que " l’on consacrera des Drapeaux d’une Troupe Nationale dont Sa Majesté compte faire usage dans toutes les circonstances importantes de l’Etat ". La cérémonie fut célébrée à Notre-Dame le 27 septembre 1789 par l'archevêque de Paris en présence de Bailly, maire de Paris et de La Fayette, commandant-général de la Garde, dont l'apogée fut le superbe discours sur la liberté française.

Un ouvrage reproduisant les drapeaux de chacun des 60 districts fut commandé pour commémorer la cérémonie, et fourni la même année. On en attribue le dessin et la gravure à Moreau le Jeune. Les légendes des 30 premières gravures ont été imprimées au frotton.

rarissime exemplaire contenant les 60 drapeaux de la garde aquarellés à l'époque. On a relié en tête une gravure d'après un dessin de Moreau le jeune intitulé "A un peuple libre", figurant à la fois la destruction de la Bastille, Lafayette donnant ses ordres, et la foule déposant une couronne de lauriers sur le buste de Louis XVI, en vente chez l'éditeur du recueil.

L'exemplaire comprend deux permis d'entrer dont l'un signé de Quatremère de Quincy, l'un des trois repésentants officiels de la Commune choisis pour organiser la cérémonie. il a appartenu à Henri Destailleur (ex-libris, vente 1891, n° 180), avec une note bibliographique de sa main. L'exemplaire est cité par Cohen (col. 248).