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Rare service à thé et café en vermeil par Martin-Guillaume Biennais, Paris, 1798-1819
Description
- Rare service à thé et café en vermeil par Martin-Guillaume Biennais, Paris, 1798-1819
Ce service peut être comparé à celui fourni par l'orfèvre au grand-duc Mikhail Pavlovitch de Russie, frère du tsar, illustré dans Folkersham, planches 53 et 54. Les deux théières du grand-duc et une coupeà deux anses (planche 55) reprennent également la frise mythologique que nous retrouvons sur la théière du présent service.
La cafetière est inspirée du modèle utilisé par Biennais pour la princesse Pauline Borghèse, soeur de Napoléon I.La théière présente le rare avantage de posséder un présentoir et peut ainsi non seulement être comparée aux deux du grand-duc mentionnées plus haut mais à deux faites pour l'empereur lui-même et une pour l'impératrice Marie-Louise. Voir Anne Dion-Tenenbaum, L'Orfèvre de Napoléon, Martin-Guillaume Biennais, RMN, 2003, p. 43, 44,57, 58 et 59. La scène représentée sur la théière est d'Augustin Dupré. Elle fut utilisée pour la première fois pour l'écrin à bijoux de l'impératrice Marie-Louise puis pour la boîte à thé de l'empereur. Elle est très fortement inspirée de la fameuse plaquette antique dite des noces Aldobrandini découverte en 1605, acquise par le cardinal Aldobrandini puis, au début du XIXe siècle, par le pape Pie VII. Voir l'ouvrage d'Anne Dion, p. 60 et 61.
La frise du crémier se retrouve sur un dessin attribué à Percier et illustré dans l'ouvrage d'Anne Dion, p. 19.
La cafetière est très proche de deux faites pour l'empereur entre 1809 et 1819 (voir le même ouvrage p. 69.
- Long. du plateau 52,5 cm, poids total 5 922 g ; 190oz 8dwt all in
comprising: tea pot and stand, strainer, coffee pot, cream jug, covered sugar bowl and oval two-handled tray, ebony handles with mother-of-pearl inserts, applied monogram AS, tray similarly engraved, monogram lacking on the cream pot, teapot and inside sugar bowl cover
Condition
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Catalogue Note
La théière présente le rare avantage de posséder un présentoir et peut ainsi non seulement être comparée aux deux du grand-duc mentionnées plus haut mais à deux faites pour l'empereur lui-même et une pour l'impératrice Marie-Louise. Voir Anne Dion-Tenenbaum, L'Orfèvre de Napoléon, Martin-Guillaume Biennais, RMN, 2003, p. 43, 44,57, 58 et 59. La scène représentée sur la théière est d'Augustin Dupré. Elle fut utilisée pour la première fois pour l'écrin à bijoux de l'impératrice Marie-Louise puis pour la boîte à thé de l'empereur. Elle est très fortement inspirée de la fameuse plaquette antique dite des noces Aldobrandini découverte en 1605, acquise par le cardinal Aldobrandini puis, au début du XIXe siècle, par le pape Pie VII. Voir l'ouvrage d'Anne Dion, p. 60 et 61.
La frise du crémier se retrouve sur un dessin attribué à Percier et illustré dans l'ouvrage d'Anne Dion, p. 19.
La cafetière est très proche de deux faites pour l'empereur entre 1809 et 1819 (voir le même ouvrage p. 69.
Ce service peut être comparé à celui fourni par l'orfèvre au grand-duc Mikhail Pavlovitch de Russie, frère du tsar, illustré dans Folkersham, planches 53 et 54. Les deux théières du grand-duc et une coupeà deux anses (planche 55) reprennent également la frise mythologique que nous retrouvons sur la théière du présent service.
La cafetière est inspirée du modèle utilisé par Biennais pour la princesse Pauline Borghèse, soeur de Napoléon I.
This service can be compared with a number of tea sets made by Biennais for the Imperial family and other royal courts. Notable amongst these is an example for Grand Duke Mikhail Pavlovitch of Russia illustrated by Foelkersham plates 53 and 54 which includes the mythological appliques found on the present set. The teapot which very unsually includes its stand is comparable not only to the Grand Ducal example but those made for Napoleon and Marie-Louise see: Anne Dion-Tenenbaum, L'Orfèvre de Napoléon, Martin-Guillaume Biennais, RMN, 2003, p. 43, 44,57, 58 et 59. The scene on the side, after Augustin Dupré was used first on a jewel case for Empress Marie-Louise and on a tea caddy for the emperor. It is strongly influenced by a famous plaquette after the antique called the Aldobrandine wedding discovered in 1605, and acquired by Cardinal Aldobrandini and in turn by Pope Pius VII at the beginning of the 19th century. See: Anne Dion, p. 60-61. The frieze on the cream jug can be found in a design attrributed by Anne Dion to Charles Percier (op.cit. p. 19), while the coffee pot is similar to two examples made for the emperor in 1809 and 1819 (op.cit. p. 69)