Lot 86
  • 86

Antoine-Louis Barye

Estimate
50,000 - 70,000 EUR
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Description

  • Antoine-Louis Barye
  • Tigre dévorant un gavial
  • signé Barye
  • bronze à belle patine brune, sur un socle mouluré en marbre noir
  • Haut. 20 cm; larg. 50,6 cm
  • Height 7 3/4 in; width 20 in

Exhibited

L'Animal, de Lascaux à Picasso, Paris, Muséum d'Histoire Naturelle, 15 juin 1976 - 7 janvier 1977, n° 232

Literature

Bibliographie
P. Kjellberg, Les Bronzes du XIXe siècle, Paris, 1987, p. 63 (ill.)
M. Poletti, A. Richarme, Barye, Paris, 2000, p. 205, A74 (2)

Condition

Fine and crisp cast in very good condition overall. Minor wear to the patina, notably to the tip of gavial's tail, consistent with age and handling. A few chips to the edges of the separate black marble base.
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
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Catalogue Note

Un tigre ayant surpris un crocodile et le dévore, modèle en plâtre du Tigre dévorant un gavial, présenté au Salon de 1831, fut une révélation que le critique Etienne-Jean Delecluze qualifie de "[...] sculpture la plus forte et la meilleure du Salon."  Véritable acte de naissance de la sculpture animalière, il remporta les suffrages de tous les critiques, les représentants de l'art académique tout comme les partisans de l'école romantique, contribuant à la gloire naissante de son auteur. Tous admirent l'audace de la composition, fruit de l'imagination de Barye mais aussi de l'observation d'une animalité violente et sublimée : une  obsession du détail réaliste qui vaudra à l'artiste le surnom de "Michel-Ange de la Ménagerie".
Notre exemplaire fait partie de la première réduction (vers 1845) de l'oeuvre originale, un tirage d'époque dont on estime le nombre à moins de quarante exemplaires. Une épreuve de ce modèle se trouve au Musée du Louvre  (Inv. no. OA 5754), une autre au Metropolitan Museum de New York (Inv. no. 10.108.2).