- 18
Masque, Dan, Côte d'Ivoire
Description
- dan
- Masque
- haut. 26 cm
- 10 1/4 in
Provenance
Collection Jack Cardiff
Sotheby's, Londres, 13 juillet 1971, n° 259
Collection Hubert Goldet, Paris
Ricqlès (de), Maison de la Chimie, Paris, Collection Hubert Goldet, 30 juin 2001, n° 218
Collection privée, acquis lors de cette vente
Exhibited
Literature
A.F.A.A., Corps sculptés, corps parés, corps masqués, chefs-d'œuvre de Côte d'Ivoire, 1989 : 124, n° 79
Bacquart, The Tribal Arts of Africa, 1998 : 39, n° C
Condition
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
NOTWITHSTANDING THIS REPORT OR ANY DISCUSSIONS CONCERNING A LOT, ALL LOTS ARE OFFERED AND SOLD AS IS" IN ACCORDANCE WITH THE CONDITIONS OF BUSINESS PRINTED IN THE SALE CATALOGUE."
Catalogue Note
La renommée de ce superbe masque féminin de l'ancienne collection Hubert Goldet - maintes fois publié -, égale selon toute vraisemblance celle dont il jouissait en pays Dan.
La précieuse élaboration de la coiffure très ancienne, reproduisant la parure traditionnelle des femmes Manding - agencement tripartite sur le haut du front, prolongé par deux nattes encadrant le visage -, embellie d'amulettes, témoigne de l'attention qui lui était portée. Parfois plus prisées que le masque lui-même, ces coiffures étaient extrêmement complexes à réaliser, et transmises d'une génération de masques à l'autre.
Cet écrin met superbement en valeur la beauté idéalisée du visage féminin - parfaite régularité de la forme et des traits, reliefs accentués aux angles adoucis, délicatesse des yeux, en fente bordée d'une incision suggérant la paupière, extrême finesse des modelés mise en valeur par la profonde patine noire, luisante - l'imposent comme l'un des témoins les plus remarquables du style Dan septentrional. Marie-Noëlle Verger-Fèvre (in AFAA, 1987 : 79) l'attribue plus précisément à un sculpteur "du nord du pays Dan, proche des Kono et des Guerzé de Guinée, qui possèdent également ce type de masques, nommé Nyomou néa [...] "compagne" du grand masque des sociétés initiatiques des villages de la Guinée forestière".
cf. Fischer & Himmelheber (1984, n° 31) pour un exemple comparable, dans l'ancienne collection Hans et Henriette Coray.