Lot 51
  • 51

Jacques Majorelle

Estimate
150,000 - 250,000 EUR
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Description

  • Jacques Majorelle
  • Deux nus - Harmonie jaune
  • Signé et dédicacé en bas à droite Pour votre Noël modestement mais très fidèlement J. Majorelle
  • Gouache avec rehauts d'or et d'argent sur papier marouflé sur carton
  • 78,5 x 54,3 cm ; 31 by 21 1/3 in

Provenance

Selon la tradition familiale le dessin a été offert à la grand-mère de l'actuel propriétaire, qui était une amie du peintre, dans les années 1930.

Condition

Very good overall condition. A small hole of pin in the upper part on the left. A small hole near the buttock of the elongated woman. Two minor paint losses in the lower part.
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
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Catalogue Note

Dès la fin des années 1920, Majorelle s'intéresse de plus en plus à la représentation du corps humain. Significative de cette évolution, la magnifique série traditionnellement intitulée Les négresses nues, peinte entre 1931 et 1935, est illustrée superbement par notre gouache Deux nus-harmonie jaune.

Majorelle, fasciné par la beauté plastique des jeunes modèles, les représente dans des poses aussi naturelles que sensuelles. Il montre son grand talent de coloriste par un jeu remarquable sur les différents jaunes de cette œuvre : le jaune-orangé de la couverture bigarrée et le jaune-vert de la bananeraie. A l'aide de rehauts d'or et d'argent, il rend subtilement les contrastes de couleur entre la peau ébène de la femme debout et celle cuivrée de la femme allongée.

On retrouve la même couverture bigarrée dans une autre gouache de la même série, Le Harem assoupi (reproduit dans l'ouvrage de Félix Marcilhac, Jacques Majorelle, ACR Edition, 1995, page 177).