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the american atlas : or, a geographical description of the whole continent of america... and chiefly the british colonies. Londres, R. Sayer et J. Bennett, 1776.
Estimate
60,000 - 80,000 EUR
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Description
- Jefferys, Thomas
- the american atlas : or, a geographical description of the whole continent of america... and chiefly the british colonies.Londres, R. Sayer et J. Bennett, 1776.
In-folio (550 x 390 mm).
Atlas consistant en 30 cartes gravées, ayant nécessité 49 cuivres, et 2 ff. de titre et d'index des cartes. 18 d'entre elles sont dépliantes, et parfois très grandes, 11 autres sont sur deux pages, une est sur feuillet simple.
reliure de l'époque. Demi-veau, plats de papier marbré, usagé comme la plupart des atlas de cette époque ayant survécu.
exemplaire complet de cet atlas capital, élaboré par la Grande-Bretagne, titrant de façon optimiste sur les « colonies britanniques » alors que la guerre faisait rage entre les Etats-Unis et l'Angleterre, l'année même de la déclaration d'indépendance.
édition augmentée de la carte du lac champlain, haut lieu stratégique de la guerre qui se déroule cette année-là. La première édition, parue en 1775, ne comportait que 22 cartes ; l'édition de 1776, qui suit le déroulement de la guerre, est mise à jour et porte ce nombre à 30. Elle comprend la nouvelle carte du lac Champlain par Brassier et d'autres cartes ont été remodelées.
Parmi les cartes les plus importantes que renferme cet atlas crucial, on trouve celle de la Nouvelle Angleterre, tracée par Braddock Meade, une carte des provinces de New York et du New Jersey de Samuel Holland, Arpenteur général des colonies d'Amérique du Nord, la carte de Pennsylvanie de William Scull – première carte à inclure sa frontière occidentale –, celle de « la partie la plus habitée de la Virginie » par Joshua Fry et Peter Jefferson – la meilleure carte coloniale de la région Chesapeake –, et la carte du « cours du Mississippi » par le lieutenant Ross –la première carte de ce fleuve.
Atlas consistant en 30 cartes gravées, ayant nécessité 49 cuivres, et 2 ff. de titre et d'index des cartes. 18 d'entre elles sont dépliantes, et parfois très grandes, 11 autres sont sur deux pages, une est sur feuillet simple.
reliure de l'époque. Demi-veau, plats de papier marbré, usagé comme la plupart des atlas de cette époque ayant survécu.
exemplaire complet de cet atlas capital, élaboré par la Grande-Bretagne, titrant de façon optimiste sur les « colonies britanniques » alors que la guerre faisait rage entre les Etats-Unis et l'Angleterre, l'année même de la déclaration d'indépendance.
édition augmentée de la carte du lac champlain, haut lieu stratégique de la guerre qui se déroule cette année-là. La première édition, parue en 1775, ne comportait que 22 cartes ; l'édition de 1776, qui suit le déroulement de la guerre, est mise à jour et porte ce nombre à 30. Elle comprend la nouvelle carte du lac Champlain par Brassier et d'autres cartes ont été remodelées.
Parmi les cartes les plus importantes que renferme cet atlas crucial, on trouve celle de la Nouvelle Angleterre, tracée par Braddock Meade, une carte des provinces de New York et du New Jersey de Samuel Holland, Arpenteur général des colonies d'Amérique du Nord, la carte de Pennsylvanie de William Scull – première carte à inclure sa frontière occidentale –, celle de « la partie la plus habitée de la Virginie » par Joshua Fry et Peter Jefferson – la meilleure carte coloniale de la région Chesapeake –, et la carte du « cours du Mississippi » par le lieutenant Ross –la première carte de ce fleuve.
Literature
Sabin, p. 247 (H. 35953) – Phillips, 3659a.
Condition
Reliure de l'époque, demi-veau, plats de papier marbré, usagé comme la plupart des atlas de cette époque ayant survécu.
"In response to your inquiry, we are pleased to provide you with a general report of the condition of the property described above. Since we are not professional conservators or restorers, we urge you to consult with a restorer or conservator of your choice who will be better able to provide a detailed, professional report. Prospective buyers should inspect each lot to satisfy themselves as to condition and must understand that any statement made by Sotheby's is merely a subjective, qualified opinion. Prospective buyers should also refer to any Important Notices regarding this sale, which are printed in the Sale Catalogue.
NOTWITHSTANDING THIS REPORT OR ANY DISCUSSIONS CONCERNING A LOT, ALL LOTS ARE OFFERED AND SOLD AS IS" IN ACCORDANCE WITH THE CONDITIONS OF BUSINESS PRINTED IN THE SALE CATALOGUE."
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Catalogue Note
Thomas Jefferys (1719-1771) fut sans conteste le plus grand cartographe anglais du XVIIIe siècle. Editeur, graveur, écrivain et géographe de talent, il fut le « Géographe » attitré du prince de Galles puis, après 1661, du roi George III. Ce fut lors de la guerre de Sept Ans qu'il se fit un nom comme cartographe de l'Amérique du Nord, dont il devient le meilleur spécialiste de l'époque. Il contribua à d'autres domaines mais son attention se reporta sur l'Amérique en 1768 lorsqu'il fit paraître A General Topography of North America and the West Indies. Comme la plupart des cartographes de cette époque, son entreprise, fabuleusement coûteuse, périclita et il fit banqueroute. A la mort de Jefferys en 1771, l'éditeur Sayer compile son œuvre et met en vente The American Atlas.
the american atlas est sans conteste le premier atlas de "l'état" américain dévoilant avec force détails les colonies américaines. Ristow, dans son introduction à l'édition en fac-similé, caractérise ce monument comme « un travail de référence cartographique majeur », comprenant « les meilleures cartes disponibles dans la seconde moitié du XVIIIe siècle » et ajoute qu'il était « largement consulté par les administrateurs civils et les officiers militaires américains, anglais et français durant la Révolution » américaine. L'atlas, composé de cartes à très grande échelle, réalisé par des arpenteurs locaux, fut réimprimé jusqu'en 1800.
the american atlas est sans conteste le premier atlas de "l'état" américain dévoilant avec force détails les colonies américaines. Ristow, dans son introduction à l'édition en fac-similé, caractérise ce monument comme « un travail de référence cartographique majeur », comprenant « les meilleures cartes disponibles dans la seconde moitié du XVIIIe siècle » et ajoute qu'il était « largement consulté par les administrateurs civils et les officiers militaires américains, anglais et français durant la Révolution » américaine. L'atlas, composé de cartes à très grande échelle, réalisé par des arpenteurs locaux, fut réimprimé jusqu'en 1800.