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"Ces gens-là". Manuscrit de travail sur la chanson complète. [1965].
Estimate
6,000 - 8,000 EUR
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Description
- Brel, Jacques
- "Ces gens-là".Manuscrit de travail sur la chanson complète.[1965].
4 feuillets in-4 détachés d'un cahier à spirale, au crayon à papier avec nombreuses ratures, corrections et ajouts au crayon à papier ou à l'encre bleue.
Le manuscrit présente des variantes par rapport à la version définitive. Chaque feuillet contient respectivement : 32 vers au verso et 3 vers au recto ; 21 vers ; 26 vers et 39 vers.
Marges partiellement déchirées avec manque au texte.
Le manuscrit présente des variantes par rapport à la version définitive. Chaque feuillet contient respectivement : 32 vers au verso et 3 vers au recto ; 21 vers ; 26 vers et 39 vers.
Marges partiellement déchirées avec manque au texte.
Literature
Perciot, p. 22 -- Brel, O.I., p. 292-294.
Catalogue Note
Magnifique premier jet de la chanson Ces gens-là rédigé au crayon à papier. Quelques manques et variantes dans les vers nous montrent comment Brel pouvait rédiger (extraits du 2e couplet) : "qui a marie la Denise / Une fille de la ville / Enfin d'une aute ville / Et que c'est pas fini / qui fait ses petits affaires / avec son petit [?]" (dans la version définitive, Brel a déplacé ce vers venant à la suite des deux suivants : "avec sa petite auto") puis, efficace, superpose ses deux rimes suivantes, "manteau" et "chapeau", sans recopier le vers entier.
Selon Jacques Brel : "le personnage du gars qui chante m'a paru très trouble en l'écrivant. Et maintenant, je sais que c'est un faux témoin. C'est un type qui raconte une famille à quelqu'un, et toute son analyse est fausse du fait qu'il est amoureux d'un membre de la famille, de la fille" (Entretien avec Dominique Arban, réalisé à l'automne 1966 et diffusé en trois volets sur France Culture en juillet 1967, Jacques Perciot).
Il évoque le fils aîné avec une certaine dose d'humour dans le premier couplet : "Lui qui est complètement cuit / [Lui qui sent l'parapluie / lui est l'aine des ga la] / Lui qui s'prend pour le roi (dans la version définitive, les deux vers précédents sont supprimés et le dernier vers devenant "Et qui se prend pour le roi")".
Selon Jacques Brel : "le personnage du gars qui chante m'a paru très trouble en l'écrivant. Et maintenant, je sais que c'est un faux témoin. C'est un type qui raconte une famille à quelqu'un, et toute son analyse est fausse du fait qu'il est amoureux d'un membre de la famille, de la fille" (Entretien avec Dominique Arban, réalisé à l'automne 1966 et diffusé en trois volets sur France Culture en juillet 1967, Jacques Perciot).
Il évoque le fils aîné avec une certaine dose d'humour dans le premier couplet : "Lui qui est complètement cuit / [Lui qui sent l'parapluie / lui est l'aine des ga la] / Lui qui s'prend pour le roi (dans la version définitive, les deux vers précédents sont supprimés et le dernier vers devenant "Et qui se prend pour le roi")".