Paire d'importants rafraîchissoirs et leurs doublures en vermeil, par Jean-Baptiste-Claude Odiot, Paris, 1798-1809

chacun de forme évasée reposant sur quatre pieds en forme de sphynge à pieds griffes, appliqué sur une face d'Hercule et sur l'autre face d'une ménade sous une frise de pampres de vigne et grappes de raisin et une autre de feuilles, avec deux anses en forme de serpents s'échappant de masques de faunes

Associated literature:

Clare Le Corbeiller, "The construction of some empire silver", Metropolitan Museum Journal, no 16, 1981, p. 193-198.

Jean-Maire Pinçon and Olivier Gaube du Gers, Odiot L'Orfėvre, Paris, 1990, p. 92

marked on coolers and liners, the coolers also stamped J. Bte. Cde. Odiot, numbered 9 with scratchweight 4 - Oz 481, the detachable liners numbered 3 and 4
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Ce modèle fut produit dès 1807 et inclus dans le service exécuté pour le frère de Napoléon, Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie, désormais au Residenzmuseum à Munich. En dehors de l'évidente beauté de ces rafraîchissoirs, il est intéressant de souligner que ces motifs et cette frise ont été non pas soudés, selon la pratique commune au XVIII^e siècle, mais rivetés. Cette technique, soulignée par Clare Le Corbeiller, fut acquise par JBC Odiot  vraisemblablement auprès des bronziers dont le travail implique la fabrication de montures pour des meubles, objets en malachite, etc. , ainsi que de motifs tels ceux utilisés sur ces rafraîchissoirs. Elle explique que JBC Odiot  "était un orfèvre à la mode dont la production était massive, et cette pratique aura certainement facilité l'exécution de ses nombreux services de table composés des mêmes modèles et motifs, que tout assistant d'atelier était capable d'assembler. " (traduction, Clare le Corbeiller, p. 198)".

Il est évident que la collaboration entre Pierre-Philippe Thomire et JBC Odiot était bien plus importante que leur association pour la toilette de Marie Louise et le berceau de son fils le roi de Rome.