Lot 38
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Belle paire de bronzes représentant un Enfant lisant et un Enfant dessinant, France, vers 1800-1820, d'apres un modèle de Charles-Gabriel Sauvage, dit Lemire (1742-1827)

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Description

  • Belle paire de bronzes représentant un Enfant lisant et un Enfant dessinant
  • bronze à patine brune
  • Haut. 46 cm et 44 cm
  • Height 18 in and 17 1/3 in
un petit garçon nu, assis les jambes croisées, tient un livre ouvert, appuyé sur sa jambe droite; l'autre enfant, semble desssiner avec un crayon sur une tablette en s'appuyant sur sa jambe gauche repliée

Literature

Références bibliographiques:
- A. Lefebure,  Musée du Louvre, Nouvelles acquisitions du département des Objets d'art 1985 -1989, Paris 1990-1991, p. 229-231, fig. 111 A et B
- R. de Plinval de Guillebon,  La manufacture de porcelaine de Guérhard et Dihl dite du duc d'Angoulème, The French Porcelain Society, t. IV, 1988, p. 1-22.
- S. Lami, Dictionnaire des Sculpteurs de l'Ecole Française au dixhuitième siècle, Paris, 1911 (réed. 1970), p. 55-56.

Catalogue Note

Une paire de bronzes, identiques aux statuettes présentées ici, est conservée au musée du Louvre  (OA 11223). Elle fait objet d'un article d'Amaury Lefevbure en 1991. Jusqu'à la découverte des bronzes du Louvre, ces modèles étaient uniquement connus en biscuit, attribués au sculpteur Charles-Gabriel Sauvage dit Lemire (1741-1827) et réalisés par la manufacture parisienne de Dihl et Guérhard. Directeur artistique et chef d'atelier de modelage à la manufacture de porcelaine de Niderviller à partir de 1781, Lemire passe lui-même au service de Dihl en 1802 et lui commande de nombreux modèles en biscuit. On trouve dans la vente après décès de Dihl en 1830 tous les modèles appartenant à la manufacture, parmi lesquels sont mentionnés des  'Figures de M. Lemire (...) un enfant lisant', et parmi les pendules de Lemire 'Un enfant qui dessine'. Une seconde vente eut lieu en juin 1831, où figurait des 'figures d'enfants lisant et dessinat d'après les modèles de Dihl', qui pourraient être les enfants du Louvre. Outre les bronzes ayant appartenus à  Dihl, une paire de bronzes de taille et de qualité inférieures (H: 29 cm), réalisés vraisemblablement après 1830, appartiennent à la collection M. James Grafstein à New York. Plusieures versions de ces modèles ont été fondues, mais rares sont les bronzes réalisés du vivant de l'artiste. Symbolisant L'Etude, nos deux enfants s'inscrivent tout à fait dans l'esprit néoclassique de l'epoque Empire. La qualité des fontes se distingue par une grande précision dans les détails et dans la ciselure des cheveux, et nous permet de les dater vers 1800/1820.